Le logiciel Aimster permettait jusque-là aux utilisateurs d’AIM (AOL Instant Messaging) et d’ICQ de rechercher et d’échanger des fichiers de toute nature entre les membres identifiés de leur liste de contacts ou ” buddy list “.les services de partage de fichiers Napster et Gnutella. Ces nouveaux services devraient faire augmenter le nombre d’utilisateurs d’Aimster d’un demi-million d’internautes par semaine, selon le porte-parole de l’éditeur américain.A la mi-novembre, le logiciel avait été adopté par 2,5 millions des 60 millions d’utilisateurs d’AIM.
Aimster, à l’abri de poursuites judiciaires ?
Contrairement à Napster, Aimster a de bonnes chances d’échapper aux poursuites judiciaires relatives au respect des droits d’auteur. En effet, les échanges de fichiers n’ont lieu qu’entre les personnes enregistrées dans la liste de contacts de l’utilisateur et pas, comme pour Napster, entre 40 millions d’internautes anonymes. Cette différence est de taille aux yeux de la loi américaine : selon l’Audio Recording Act (AHRA) de 1992, l’enregistrement de CD ou de disques empruntés à des amis, et le don de copies de CD à des amis sont synonymes ” d’usage privé et domestique “.Les développeurs d’Aimster soulignent de leur côté que leur logiciel suscite de plus en plus d’attention de la part des investisseurs, à la recherche d’une application légale de partage de fichiers.Ils ont ainsi annoncé des discussions avec le constructeur de microprocesseurs Intel qui voudrait investir dans une application ” peer-to-peer ” (de poste à poste) à usage professionnel.
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