Cette stratégie a débuté aux États-Unis avec le rachat de l’éditeur de PGI pour PME Great Plains, une information quasiment passée inaperçue de ce côté de l’Atlantique.Le rachat du danois Navision est bien entendu un moyen supplémentaire pour l’éditeur de renforcer sa présence dans les entreprises, et plus particulièrement, dans ce cas de figure, dans les PME.Elle confortera les choix de ceux pour qui la stratégie du ” tout-Microsoft ” est source d’un certain confort. Pourtant, les utilisateurs ne l’entendent pas tous de cette oreille.” Oh non ! “, a-t-on entendu à l’annonce du rachat dans la bouche de certains utilisateurs des logiciels de Navision ?” assez peu nombreux en France au demeurant.Une réaction épidermique, à chaud certes, et qui n’a pas valeur de sondage. Mais qui montre néanmoins que les relations entre les entreprises et un Microsoft en position de quasi-monopole ne sont pas faciles et confinent parfois au mariage forcé.La tentative du Cigref de négocier avec l’éditeur la diminution du coût de la Software Assurance et l’élargissement de ses responsabilités envers ses utilisateurs est aussi là pour nous le rappeler. Mais il s’agit en loccurrence de grands comptes qui ont les moyens de se faire entendre. Qui prendra la défense des PME ?
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