Microsoft a décliné l’invitation de la commission à la concurrence de l’UE, laquelle avait proposé de l’entendre les 20 et 21 décembre. L’enquête de la commission tente de déterminer si Microsoft n’a pas profité de sa position dominante sur les OS pour gagner des parts sur le marché des serveurs et pour imposer Windows Media Player. Dans une déclaration faite à l’agence Reuters, John Frank, conseiller juridique de l’éditeur pour l’Europe, expliquait toutefois que “Microsoft était prêt à rencontrer la Commission européenne pour trouver une issue à l’amiable qui résolve le problème “. Amélia Torres, porte-parole de la commission à la concurrence, a répondu que “l’enquête se poursuivrait normalement, avec ou sans cette audition “.
La partie n’est pas gagnée aux États-Unis
De l’autre côté de l’Atlantique, neuf États ont refusé de signer l’accord amiable avec le gouvernement fédéral. Ils proposeront leurs solutions le 7 décembre. Le 12, le comité judiciaire du Sénat doit entendre différents intervenants et examiner si cet accord est suffisamment contraignant. Toutefois, la décision finale appartient au juge en charge du dossier. Entre-temps, le 10 décembre, la cour de justice de Baltimore examinera la proposition de Microsoft d’équiper en logiciels et en matériels des écoles américaines en échange de l’abandon des plaintes de particuliers, laquelle n’est pas du goût de tout le monde (d’Apple, entre autres, mais aussi de nombre d’avocats représentant les utilisateurs).
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