On connaissait Mes documents et Mes images, voici My Services, précédemment appelés Hailstorm. Il s’agit d’un ensemble de services web que Microsoft va bientôt vendre aux développeurs. Ces services ont plusieurs point communs. Tout d’abord, ils s’appuient sur Passport, le système d’authentification ?” pour l’instant incompatible avec les autres, bien que Microsoft ait récemment tenté de le rendre interopérable en intégrant le standard Kerberos. Très controversé, c’est par ailleurs l’un des rares services gratuits. Tous sont développés sur la base des standards des services web. Développés en XML, ils sont accessibles sous la forme d’une enveloppe Soap acheminée en HTTP ou Dime. Récemment, Microsoft a aussi commercialisé My Alerts, un système permettant d’être averti de la publication d’une information sur le web. L’éditeur compte commercialiser quatorze services web d’ici à la fin de 2002 : calendrier en ligne, carnet de sites web favoris, etc.
Les utilisateurs paieront, d’une manière ou d’une autre
L’autre innovation réside dans la tarification de ces services. “La plupart seront facturés aux tierces- parties sur la base d’un abonnement annuel et d’un montant fixe par application qui exploite le service”, explique Véronique Dupont-Wargny, chef de produit de la plate-forme .Net. Les tierces-parties sont les éditeurs de logiciels ou de sites web qui exploitent ces composants dans leurs applications.Quant aux utilisateurs, Microsoft ne leur fera pas supporter directement le coût. Néanmoins, on imagine mal les tierces-parties ne pas leur faire payer tout ou partie de la facture. “Certains services seront intégrés à Office et éventuellement facturés aux utilisateurs finaux” ajoute Véronique Dupont-Wargny. La philosophie de .Net est donc claire : étendre l’hégémonie de Microsoft à internet et obtenir ainsi de nouvelles recettes des services web.
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