Mario Monti ne rigole pas. L’enquête ouverte par la Commission européenne sur d’éventuelles entorses faites par Microsoft aux lois antitrust européennes est désormais étendue par le commissaire général de l’UE. Dans le cadre “des pratiques illégales pour étendre sa position dominante sur le marché des PC au marché des serveurs de bas de gamme “, l’enquête portera aussi sur l’intégration systématique de Media Player à Windows, et le refus de l’éditeur de transmettre des informations aux fournisseurs de serveurs, cruciales pour assurer une parfaite communication entre serveurs aux OS différents. Microsoft est serein. “Nous sommes confiants quant à l’issue de ces investigations. L’Union Européenne verra que nous sommes en parfaite conformité avec ses lois “, assure Jean-Philippe Courtois, directeur de Microsoft Europe.
Un endormissement apparent
Outre-Atlantique, on s’en souvient, le verdict de scission du Juge Thomas Jackson fut désavoué par la cour d’appel qui reconnut néanmoins les “pratiques monopolistiques coupables” de l’éditeur. La cour suprême refusa de trancher, renvoyant les plaignants devant la Cour du district de Columbia et le Juge Colleen Kollar-Kotelly, qui a demandé à Microsoft et au Gouvernement d’apporter le 14 septembre un dossier contenant leurs desiderata. Le ministère américain de la Justice a toutefois annoncé jeudi, qu’il ne cherchait plus le démantèlement de l’éditeur, afin de trouver une solution le plus vite possible.
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