Le géant du commerce en ligne Amazon est à nouveau rejoint par d’énormes acteurs mondiaux dans le programme écologique Climat Pledge, qu’il a cofondé avec Global Optimism. L’opérateur téléphonique américain Verizon était déjà présent depuis juin dernier, tout comme Siemens, Best Buy ou Uber.
Maintenant, Microsoft se joint à la fête, suivi de la division européenne de Coca-Cola (Coca-Cola European Partners), d’Unilever, de la société de diffusion anglaise, ITV, et de neuf autres grosses entreprises.
Elles ont toutes pour ambition de prouver qu’il est possible de respecter et de parvenir aux buts fixés par les Accords de Paris en décembre 2015, auxquels ont adhéré plusieurs pays du monde (signature en avril 2016).
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En adhérant au Climat Pledge, tous ces acteurs de la vie économique devront, par exemple, déclarer le taux de gaz à effet de serre qu’ils émettent à cause de leurs activités et devront parvenir à ce que ce dernier soit nul à horizon 2040.
Lucas Joppa, chef de la division environnement de Microsoft, déclarait ainsi : « On ne peut pas lutter contre le réchauffement climatique, seul, dans son coin. Il faut faire front et corps. En rejoignant la communauté du Climat Pledge et en travaillant ensemble, nous allons pouvoir trouver des solutions innovantes et technologiques pour nous permettre de relever le défi écologique et réussir à inverser les courbes de production de gaz afin d’atteindre notre objectif : 0 émission dans le futur. »
Microsoft s’était déjà engagé à rendre son empreinte écologique nulle d’ici 2030, il y a quelques mois, et multiplie les initiatives en ce sens. On rappelle, au passage, que depuis 2012, Microsoft peut se targuer d’avoir une empreinte neutre et prévoit même, dans les 30 prochaines années, de réussir à neutraliser plus de carbone dans l’atmosphère qu’elle n’en a produite depuis sa création en 1975.
Le Climat Pledge ne fait pas l’unanimité
Comme le rappelle le quotidien américain The Washington Post, les critiques à l’égard du Climat Pledge sont nombreuses et majoritairement faites par des associations spécialisées.
Le programme d’Amazon ne surveille pas quels types d’émissions de gaz à effet de serre sont déclarées par les entreprises qui adhèrent à ce programme. Reste que Jeff Bezos, grand patron d’Amazon, se félicite que ces nouveaux adhérents le rejoignent :
« 31 entreprises du monde entier sont maintenant signataires de cet engagement et nous envoyons un message fort au marché pour montrer qu’il y a une demande importante de technologies qui pourraient nous aider à bâtir une économie propre. »
Sources : Washington Post et Microsoft
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