Depuis le 29 septembre, Microsoft est officiellement un éditeur d’antivirus gratuit. La première incursion du géant informatique dans le domaine n’avait pas laissé que de bons souvenirs : sa suite de sécurité payante, OneCare, avait été jugée par nombre d’experts comme étant une vraie passoire. Chez Microsoft, bien sûr, on ne voit pas les choses de la même manière : “ OneCare était une solution trop compliquée pour être utilisée par tous les internautes ”, déclare Bernard Ourghanlian, directeur de la technologie et de la sécurité de Microsoft.
Versions piratées s’abstenir
Désormais, tout un chacun peut télécharger la version finale, gratuite et en français, de Microsoft Security Essentials (sur www.microsoft.com/security_essentials). Enfin, tout le monde s’entend comme tous les possesseurs de versions légalement acquises de Windows. Car, lors de l’installation, Security Essentials vérifie d’abord l’authenticité de la version de Windows installée. Etonnant, quand Microsoft déclarait officiellement, en décembre 2008, à l’annonce de l’arrêt de OneCare, que cette décision de passer au gratuit était un moyen d’améliorer la sécurité globale des ordinateurs. Et en profitait pour glisser que 50 % des PC n’étaient pas protégés dans les pays émergents. En interdisant aux pirates d’installer Security Essentials, Microsoft ne risque pas d’améliorer cette situation… En attendant, le nouveau logiciel fourni, simple à installer et à utiliser, est surtout destiné au grand public. Disponible pour Windows XP, Vista et 7, il protège en temps réel les ordinateurs contre tous les logiciels malveillants : virus, chevaux de Troie, rootkits…
Juger sur ses résultats
Un effort a été porté sur son côté peu intrusif : l’occupation en mémoire est minimale, afin de ne pas déranger le fonctionnement des autres logiciels ; la mise à jour de la base, qui lui permet de repérer les virus, se fait petit à petit, automatiquement. Seul le temps et des tests poussés permettront de juger de sa qualité de la protection antivirale. Et on ne doute pas que les éditeurs de logiciels de sécurité, qui ne voient pas arriver d’un bon œil ce challenger gratuit, vont le mettre à l’épreuve
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