On pensait que Blue était le nom de code du prochain Windows et qu’il fallait l’attendre pour l’été ou l’automne prochain. A en croire Mary Jo Folley, spécialiste de Microsoft chez ZDNet Etats-Unis, cette vue était un peu limitée.
Une de ses sources lui a en effet indiqué que Blue, attendu pour la fin de l’été ou l’automne 2013, pourrait « ne pas concerner seulement Windows ». Ce serait le nom de code de la « prochaine mise à jour substantielle des plates-formes Windows 8, Windows RT, Windows Phone et Windows Services ». Ce qui est assez logique pour les trois premiers, des systèmes d’exploitation, puisqu’ils bénéficient du même cœur et des mêmes technologies. Ce ne serait pour autant pas un nouveau Windows, ce que laissait d’ailleurs déjà entendre les toutes premières informations sur Blue, en août dernier.
Changements en profondeur
Selon la journaliste de ZDNet, « Blue représente un changement majeur dans la façon dont Microsoft développe, déploie et commercialise logiciels et services ». Les équipes des différentes divisions chez Microsoft travaillaient jusqu’à présent sur un rythme de sortie établi tous les deux ou trois ans. « L’enjeu est de les faire passer à un rythme de mise à jour d’un an environ ». Un changement dont les prémices se manifesteront avec Blue.
Ainsi, pour Windows, Microsoft espère pouvoir changer son modèle ancestral, qui repose énormément sur l’adoption par les fabricants de la nouvelle version de son système d’exploitation. En l’occurrence, Microsoft espèrerait, selon les sources de notre confrère américaine, pouvoir distribuer ses « grosses » mises à jour via le Windows Store, le magasin applicatif intégré à Windows 8. Un modèle qu’Apple a déjà adopté et qui semble d’ailleurs lui réussir.
Progression en vagues
Ces grosses mises à jour pourraient procéder par touche, comme pour les différentes versions de Mac OS X, et apporter des évolutions plus ou moins importantes aux différents outils intégrés à Windows, qu’il s’agisse d’Internet Explorer, de Mail, de Bing ou encore du Calendrier. Et comme Apple, Microsoft pourrait également en profiter pour optimiser les performances de son système d’exploitation, notamment en terme de gestion de l’énergie. L’exercice impliquant évidemment de maintenir la rétrocompatibilité avec Windows 8. Car l’enjeu est bien de faire de Windows 8 un produit construit pour durer et évoluer dans le temps. Dans ce cas, l’approche itérative et progressive de Blue est tout à fait pertinente.
Blue n’est pas Windows 9, qui, selon Mary Jo Folley, est toujours inscrit dans les calendriers de développement de Microsoft, sans qu’aucune date de sortie ne soit pour l’instant fixée.
Source :
ZDNet US
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