Microsoft a décidé de mettre fin à Skype

Son avenir était déjà scellé, mais rien ne semblait arrêter Microsoft, qui continuait sans cesse de lui proposer des mises à jour. Skype va disparaître, et nous en avons désormais le cœur net. Dans la plus récente version du logiciel de communication, un message a été découvert par les équipes de XDA Developers. On peut y lire l’annonce suivante : « À partir de mai, Skype ne sera plus disponible. Continuez vos appels et discussions sur Teams. »

Skype entre donc dans une dernière phase, deux mois à tenir face à une concurrence qui s’est accrue avec WhatsApp, Google Meet, Zoom ou encore Teams, la nouvelle plateforme de Microsoft, au départ lancée dans le but de satisfaire les entreprises, mais qui a très vite été adoptée par les particuliers aussi. Depuis son lancement, Microsoft l’a toujours vu comme un remplaçant de Skype, qui lui a toujours causé des problèmes. Il n’y a qu’à se rappeler de son intégration dans Windows 10, qui avait duré environ neuf mois.

L’évolution de Teams au détriment de Skype

Teams est arrivé en 2017, mais c’est évidemment bien avec la pandémie que la plupart d’entre nous l’ont découvert. En juillet 2019, l’application revendiquait 13 millions d’utilisateurs actifs quotidiens. Au mois de novembre suivant, ce nombre passait à 20 millions. Avec l’essor du télétravail, en mars 2020, Teams atteignait 44 millions, puis 70 millions en avril, puis 145 millions un an après. L’adoption de la plateforme ne s’est pas arrêtée en suivant, car entre 2022 et 2024, Microsoft Teams passait de 270 à 320 millions d’utilisateurs actifs quotidiens.

Les chiffres concernant Skype sont moins précis, mais une date importante confirmait la descente aux enfers de la plateforme en 2022, quand son chiffre d’affaires passait sous la barre des 200 millions d’euros. La baisse était significative par rapport aux années précédentes. En 2023, le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens passait également sous la barre des 36 millions. La faute à des fonctionnalités plus intéressantes sur les autres services, et une facilité d’utilisation accrue.

Un problème, tout de même pour Microsoft, qui déboursait en 2011, lors de son rachat de Skype, pas moins de 8,5 milliards de dollars.