Pour Microsoft, les mauvaises nouvelles se succèdent. En Europe, l’éditeur est surveillé de près par la Commission européenne, qui pourrait lui infliger une amende de 2,74 milliards d’euros pour avoir enfreint la réglementation antitrust européenne. Aux États-Unis, l’annulation du jugement de la cour d’appel du district de Washington de juin dernier ne le met plus à l’abri d’un démantèlement. À cela vient s’ajouter une action en justice lancée par Novell. Au 1er octobre 2001, Novell a engagé des poursuites judiciaires contre Microsoft devant le tribunal d’instance de Salt Lake City. Cette plainte porte sur les déclarations fallacieuses de Microsoft à l’égard de NetWare 6 à travers une campagne de marketing. Une boîte de céréales intitulée Microsoft Server Crunch a été envoyée aux clients de Novell. Sur celle-ci figurait un texte remettant en cause l’activité d’éditeur de Novell, dénonçant la rapide obsolescence de NetWare 6 et l’abandon de l’activité de développement et de support de la part de l’éditeur de Provo. “Microsoft a inventé de toutes pièces la fin de NetWare dans le but de distiller peur et incertitude parmi les clients de Novell et de dissuader ses clients potentiels. L’Amérique des affaires connaît depuis longtemps les pratiques brutales de Microsoft mais, cette fois-ci, ils ont bel et bien dépassé les bornes”, a déclaré Stewart Nelson, vice-président de Novell.
Novell réclame des dommages et intérêts
Le 15 octobre, les autorités fédérales de l’Utah ont imposé à Microsoft l’arrêt immédiat de la diffusion de ces informations et l’envoi dun correctif aux destinataires du mailing impliqués. Novell ne compte cependant pas abandonner ses poursuites et réclame dommages et intérêts pour le préjudice subi par une telle campagne.
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