Après Sony hier, c’est au tour de Microsoft de prendre des dispositions pour lutter contre le réchauffement climatique en se lançant un défi d’envergure : produire 825 000 consoles Xbox dont le bilan carbone soit… nul.
Dans un billet publié sur un blog de Microsoft, Lucas Joppa – chef du département environnement de MS – explique que Redmond souhaite poursuivre ses efforts en matière d’environnement et étendre à d’autres divisions, notamment la Xbox et d’autres produits et équipements de la marque. A horizon 2030, l’ambition de Microsoft est notamment de réduire de 30% les émissions de gaz à effet de serre en provenance de ses chaînes de production.
Le monde du jeu vidéo uni contre la détérioration du climat
Hier, juste avant le début du sommet pour le climat de l’ONU, un communiqué officiel partait de New York (siège des Nations Unies) pour annoncer la mobilisation de plus de 21 acteurs majeurs du jeu vidéo autour de la question du climat, formant ainsi le groupe Playing for the Planet Alliance. Ubisoft, Sony, Microsoft, Google Stadia, Supercell, Niantic ou encore Twitch en font partie et se sont engagés à contribuer à réduire leurs émissions de 30 millions de tonnes d’ici 2030. Dans les intentions sont aussi mentionnés l’aide à la reforestation, le développement des réflexes et réflexions écologiques lors de la création des jeux (liste disponible sur le site des Nations Unies) et l’amélioration des processus de fabrication et de conditionnement des produits.
Quelques jours avant ce communiqué, l’éditeur de jeux vidéo SEGA a décidé – avec Sport Interactive, les développeurs de Football Manager 2020 – de proposer des copies physiques de FM20 dans un boîtier en carton et non en plastique. Du carton recyclé, bien entendu, et un manuel imprimé sur du papier recyclé également. L’encre utilisée est de type végétale et le film plastique qui protège l’ensemble serait 100% recyclable. Le DVD reste l’élément le moins écolo du lot mais peut être transformé par des acteurs spécialisés.
L’emballage coûte 30% de plus que le boîtier plastique traditionnel à l’éditeur et aux développeurs mais « cela en vaut la peine » selon Miles Jacobson, directeur du studio. Il poursuit : « Ces nouveaux emballages sont plus légers [NDLR : le poids est réduit de 55 grammes environ] que ceux en plastique traditionnel. Les coûts en carburant mais aussi d’élimination sont moins onéreux, puisque l’emballage peut être recyclé plutôt que jeté dans une décharge. L’impact sur le résultat financier est toujours un peu notable, mais nous pensons que ce surcoût est largement justifié pour aider à assurer l’avenir de notre planète ».
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