” Microsoft et taliban, même topo “, ” Frontpage limite la liberté d’expression ! “… Voilà le genre de choses que l’on peut lire actuellement sur les forums Internet. La cause de ce raffut est une clause dans le contrat de licence de l’utilisateur (Cluf ou Eula en anglais) de Frontpage 2002 en version américaine.Cette clause figure dans un document papier, inclus dans les boîtes du logiciel, et non sur la version électronique qui apparaît à l’installation de Frontpage. Elle concerne uniquement l’utilisation des composants Web fournis avec cette version. Il s’agit de modules à rajouter sur son site : fil d’infos, compteur ou encore galerie de photos. Certains de ces suppléments sont fournis par MSN, MSNBC et Expedia.Afin de protéger son image, et celle de ses filiales et partenaires, Microsoft a rajouté une clause légale au Cluf : “Vous ne devez pas utiliser [les composants] sur un site qui dénigre Microsoft, MSN, MSNBC, Expedia ou leurs produits ou services, enfreint la propriété intellectuelle ou d’autres droits de ces parties, viole une loi fédérale ou internationale, ou fait la promotion du racisme, de la haine ou de la pornographie.”C’est un édito paru sur Infoworld qui a mis le feu aux poudres. Le texte décrit en long et en large les pratiques de Microsoft en termes de licence, et ne fait qu’aborder, au détour d’un paragraphe, cette clause de Frontpage 2002.L’édito n’a pas manqué de faire réagir de nombreux développeurs et autres webmasters, qui crient au scandale sur de nombreux forums.Pourtant, cette clause n’a rien de nouveau en soi. Des sites comme Google ou Lycos proposent aux webmasters d’installer des modules de recherche sur leurs pages personnelles. Dans les conditions d’utilisation de ces modules figure une clause semblable en tous points à celle de Microsoft.Mais il est vrai que Microsoft dispose d’un capital dantipathie inégalé.
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