Annoncée en juin 2024 en même temps que les premiers Copilot+PC, la fonction Recall s’est rapidement révélée comme le vilain petit canard de l’ensemble de fonctions IA imaginées par Microsoft. Sur le papier, l’idée n’est pas mauvaise : aider l’utilisateur à remettre la main sur une information ou un document déjà vu sur son ordinateur. Ça peut être une photo, un lien, un message, etc.
Le mouton noir des fonctions Copilot
Recall se présente sous la forme d’une frise chronologique listant des captures d’écran réalisées à intervalles réguliers. Ces captures sont interprétées par une technologie de reconnaissance d’écriture, des informations qui sont ensuite moulinées par de l’IA.
Mais après la présentation de la fonction, des chercheurs en sécurité ont relevé les failles du système, aussi bien des vulnérabilités que des inquiétudes sur la confidentialité. Microsoft a reporté plusieurs fois le lancement de la fonction, le temps de trouver des solutions et de boucher les trous.
Le 11 avril, l’éditeur proposait aux utilisateurs inscrits au programme Windows Insider de tester la fonction, baptisée Retrouver en français. Et désormais, elle va être diffusée à tous au travers de la mise à jour d’avril pour Windows 11. En termes de sécurité, il y a effectivement du mieux comme ont pu le constater des spécialistes. Surtout, il faut activer Recall volontairement ; à l’origine, la fonction était activée automatiquement et par défaut. Il est aussi possible de la supprimer complètement.

Enfin, Recall reste tout de même assez limité. On pourra l’utiliser sur les Copilot+PC existants, c’est à dire les machines équipée d’un NPU développant plus de 40 TOPS. Cela limite les appareils compatibles aux PC dotés d’une puce Snapdragon X Elite/Plus, ainsi qu’aux modèles avec Intel Core Ultra 200C et Ryzen AI 300 d’AMD.
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Source : Microsoft