C’est ce que l’on appelle avec pudeur la fin d’un cycle, une crise de croissance… Et le monde des nouvelles technologies n’y échappe pas. Nokia et Microsoft sont deux exemples de géants de la high-tech qui, en cette année 2010, ont pris un sacré coup de vieux. Mauvais choix technologiques ou stratégiques, manque de réactivité… On manque le coche et ça fait mal ! Le finlandais doit regretter amèrement d’avoir sous-estimé les smartphones tactiles. Ringardisé avec son système Symbian, Nokia se retrouve cantonné à fournir des téléphones bas de gamme aux pays émergents. Ça marche mais l’image du constructeur innovant est ternie. Le cas Microsoft est encore plus étonnant. Longtemps prescripteur dans son domaine, le géant du logiciel accumule les ratages depuis quelques années. Les ennuis ont commencé en janvier 2007, avec l’arrivée de Windows Vista. Premier dérapage incontrôlé avec ce système d’exploitation indigne du numéro un du logiciel. Heureusement, Windows 7 a rectifié le tir. L’épisode smartphone n’est pas reluisant non plus. L’arrivée de l’iPhone a ringardisé en quelques mois Windows Mobile, qui revient sur le devant de la scène avec une nouvelle version repensée et qui s’annonce séduisante. Le colosse de Seattle repart donc de zéro et joue les challengers.Ah, j’oubliais les tablettes tactiles… Apple et Google se battent pour ce marché, Microsoft est sur la touche. On imagine la riposte imminente, mais difficile, là aussi, de comprendre pourquoi aucune tête pensante chez Microsoft n’a anticipé ce marché en pleine croissance. Heureusement, la suite Office 2010, la Xbox 360 et Windows Phone 7 redorent le blason. Un cycle se termine, un nouveau commence… Allez M. Ballmer, tiens bon !
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