Alors que la PlayStation 2 sortira officiellement en France le 24 novembre prochain, les concurrents de Sony sur le marché des consoles de jeux prennent position. Nintendo a présenté publiquement la Gamecube, connue jusqu’à présent sous le nom de code “Dolphin”, et qui succédera en juillet 2001 à la Nintendo 64. Peu de surprises quant aux caractéristiques techniques, théoriquement un peu en-deçà de celles de la PlayStation 2, mais la possibilité offerte d’une connexion Internet pour le jeu en réseau, un design toujours inventif (en particulier au niveau des manettes) et déjà des démonstrations de jeu à couper le souffle prouvent qu’il faudra encore compter avec Nintendo pour Noël 2001. Quant à Microsoft, le novice du secteur, il a déjà livré aux éditeurs de jeux un kit de développement matériel et logiciel de sa X-Box. On en sait par conséquent un peu plus long sur ses intentions : contrairement à ce qui était envisagé, il semble que la X-Box soit une pure console de jeux, destinée uniquement à cet usage, et non une sorte de PC simplifié à brancher sur une télévision. Paradoxalement, la modestie de la couverture fonctionnelle de ce projet rassure et donne une image moins arrogante de Microsoft. Soutenue par la plupart des grands éditeurs de jeux vidéo, ravis par la facilité de développement conférée par l’usage des API standards DirectX, présentant des caractéristiques techniques impressionnantes, la X-Box, prévue pour fin 2001, se positionne donc comme un concurrent sérieux pour la PlayStation 2, la Gamecube et la Dreamcast, de Sega. Mais les joueurs sur console n’ont que faire de la vitesse des processeurs : seuls les jeux comptent. Microsoft l’a bien compris qui a racheté en juin le studio de développement Bungie…
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