La promesse de l’éditeur de Redmond aux constructeurs informatiques d’ouvrir le bureau de Windows XP rétrécit comme une peau de chagrin. Hier, l’éditeur a indiqué que les fabricants de PC devront obligatoirement placer trois de ses icônes sur l’écran d’accueil de Windows XP : le service en ligne MSN, le navigateur Internet Explorer et le lecteur multimédia Windows Media Player.Soit, au passage, une icône de plus que sur les actuelles versions de Windows. Il est vrai, qu’entre-temps, la menace de voir la sortie de Windows XP retardée par la justice américaine s’est évaporée, laissant au géant de Redmond à nouveau les mains libres pour valoriser ses différents produits et services.
Historique des faits
Mi-juillet, Microsoft avait pourtant annoncé qu’il laisserait la liberté aux constructeurs informatiques de personnaliser Windows XP, et notamment d’ajouter ou de retirer des icônes du bureau. Mais entre-temps, AOL a signé des accords avec plusieurs constructeurs, dont Compaq, afin d’avoir son icône sur le bureau de Windows et d’être le seul service d’accès à Internet disponible avec la machine.Deux semaines plus tard, Microsoft revient sur sa décision et obligeant les fabricants de PC à insérer l’icône de son propre service en ligne, MSN, sur le même bureau. L’éditeur expliquait alors que si les constructeurs décidaient de mettre l’icône d’un service en ligne concurrent au sien, ils devraient aussi y placer gratuitement celui de MSN.“Afin de laisser le choix aux utilisateurs “, expliquait un porte-parole de Microsoft.Une situation qui rappelle étrangement le lancement de Windows 95 où la lutte pour l’accès au bureau faisait déjà rage entre AOL, Compuserve, Prodigy et Microsoft. A une différence près, puisque le menu Démarrer devient à son tour un nouveau champ de bataille. En effet, jusqu’à cinq emplacements privilégiés seront laissés aux constructeurs pour qu’ils puissent y placer les icônes de produits et de services concurrents de Microsoft. Les enchères sont donc ouvertes !
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
