XML à tous les étages. Tel semble bien être le dernier mot d’ordre de Microsoft, si l’on en croit l’importance accordée à ce langage lors de la conférence TechEd, manifestation qui s’est tenue à Amsterdam en juillet dernier. Le géant de Redmond a largement insisté sur l’introduction de XML (Extensive markup language) dans les différents produits de la plate-forme Windows DNA (Distributed Internet architecture).
Un chef d’orchestre des services Web
Ainsi, qu’il s’agisse du navigateur Internet Explorer, de la messagerie Exchange 2000, du modèle de composants COM+, du serveur d’e-business Commerce Server 2000, ou du serveur de données SQL Server 2000, la prise en compte du standard XML devient une réalité.Pour Microsoft, la séparation des données et des informations de présentation apportée par XML est un élément clé pour la construction de services Web véritablement capables d’interagir.Le serveur d’intégration BizTalk Server 2000 est l’exemple le plus concret de l’orientation prise par Microsoft en faveur de XML. Dès qu’il sera commercialisé, il constituera l’offre de Microsoft en ce qui concerne l’intégration des applications internes à l’entreprise ou de celles des différents partenaires dans le cadre d’échanges interentreprises. BizTalk offrira une intégration tant au niveau des données qu’au niveau de celui des processus métiers. La première est basée sur un moteur de transformation XSLT (XML Stylesheet language transformation), qui réalise les conversions entre les données XML. La seconde repose sur les technologies BizTalk Process Orchestration, longuement présentées lors des sessions plénières et spécialisées.Ces technologies autorisent une modélisation graphique des processus métiers à l’aide de l’outil Visio, ce qui permet à un non-informaticien de définir le séquencement et les synchronisations des actions effectuées par les applications. De plus, il est ainsi possible de séparer la définition des processus métiers et l’implémentation dans les applications, ce qui offre une flexibilité bien plus grande.
Invoquer à distance les composants
Soap (Simple object access protocol) constitue un autre exemple de l’engagement de Microsoft en faveur du langage XML. Ce protocole a pour objectif de permettre l’invocation à distance de composants, à la manière des protocoles DCom (Distributed component object model) ou Corba IIOP (Internet inter-ORB protocol). La différence principale par rapport à ces derniers réside dans le fait que Soap utilise XML pour représenter les invocations, d’où la possibilité de franchir les pare-feux des entreprises. En plus d’offrir l’interopérabilité des environnements Windows DNA, Corba ou Java, Soap est utilisable entre les postes clients et les serveurs. Cela ouvre la porte à ce que Microsoft appelle les services Web. Grâce à Soap, les postes clients invoqueront directement les services offerts par les applications existantes, sans avoir à passer par l’intermédiaire de pages Web.Principal initiateur de ce protocole, Microsoft a été, depuis, rejoint par IBM et par Lotus. La version 1.1 de Soap a été proposée par ces éditeurs au consortium W3C.BizTalk Orchestration assure le séquencement des processus métiers de l’entreprise qui mettent en ?”uvre les applications internes existantes, ainsi que les différents services Web des partenaires de l’entreprise.
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