Dans un contre-pied inattendu, Microsoft vient d’annoncer qu’il facturera désormais ses logiciels au nombre de processeurs physiques, quel que soit le nombre de c?”urs logiques qui les composent. On ne peut
qu’applaudir.L’annonce tranche de belle manière un débat qui fait rage depuis quelques mois avec la montée de la virtualisation et de l’informatique au compteur, et les annonces de processeurs multic?”urs.
La concurrence sous pression
Il faut dire que l’industrie vit actuellement dans la plus belle hypocrisie. La course à la puissance ne se mène plus à coups de gigahertz. Pour doper les performances, mieux vaut désormais multiplier le nombre d’unités de
traitement au c?”ur du processeur.IBM avait ouvert la voie avec le Power 4, doté de deux c?”urs Power PC. Il est aujourd’hui rejoint par Sun et son Ultrasparc IV, et par HP avec son Itanium MX. L’an prochain, ce sera au tour d’AMD et
d’Intel avec leurs Opteron et Xeon.Seulement voilà. Avec des puces à double c?”ur, un serveur octoprocesseur est en fait considéré comme un modèle à seize processeurs. Le
SGBD ou le serveur d’applications qui fonctionnent dessus s’acquittent donc d’une licence seize processeurs, bien plus chère, même si la machine n’en
compte que huit physiques.Pas très logique. A ce jeu, c’est surtout IBM qui est montré du doigt. D’un côté, il se fait le chantre du multic?”ur. De l’autre, il se remplit les poches en vendant DB2 au nombre de processeurs logiques. En
mettant les pieds dans le plat, Microsoft met donc la pression sur la concurrence.
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