Créé en 1989, Micropole se positionne sur le commerce de l’internet mobile. Coté depuis septembre dernier sur le nouveau marché de la Bourse de Paris, ce web intégrateur de solutions complexes a choisi 2001 pour passer à la vitesse supérieure. Car ses ambitions sont de taille. Il prévoit en effet, d’une part, de recruter cent quatre-vingt-dix personnes – soit plus de la moitié de ses effectifs actuels – et, d’autre part, de s’ouvrir à l’international. Dans un premier temps, il rayonnera sur la Grande-Bretagne, le Benelux, l’Espagne, le Portugal et la Suisse.
Une évaluation semestrielle et un plan d’objectifs individualisés
Micropole exige impérativement de ses collaborateurs qu’ils aient le sens du service. “Nous sommes, à la base, une société de prestations. Il est donc important de satisfaire nos clients à ce niveau, en leur apportant une écoute maximale”, précise Christian Poyau, président-directeur général de l’entreprise. La gestion des équipes s’appuie sur un système classique d’entretiens semestriels, au cours desquels le responsable concerné procède à une évaluation basée sur un plan d’objectifs individualisés. Ce sont des occasions pour le salarié de faire le point sur ses aspirations, non seulement en matière de formation, mais également en termes de mobilité interne.“Chez nous, l’avantage réside dans la diversité des métiers proposés”, précise Christian Poyau. Ainsi, un ingénieur pourra, s’il réunit les compétences exigées, endosser rapidement le statut de chef de projet et choisir de quitter le site pour l’un des cinq bureaux situés en province ou à l’étranger. Chez Micropole, l’intégration des recrues n’est pas prise à la légère. Dès son arrivée dans la société, le salarié fait l’objet d’une prise en charge relativement structurée. Il est d’abord placé sous la responsabilité d’un parrain. Celui-ci est chargé de l’accompagner et de le guider à travers les méandres de la firme pendant une période de trois mois. Parallèlement, l’intéressé bénéficie d’une immersion totale de cinq semaines en vue de se former, tant sur les aspects techniques qu’institutionnels. “Nous sommes favorables à un tel processus d’intégration, car, au final, tout le monde est gagnant : le salarié, qui s’intègre beaucoup plus vite dans son environnement de travail, et notre société, qui bénéficie d’un collaborateur opérationnel en moins de six semaines”, confie le président-directeur général.Les formules annexes de rémunération – stock options pour l’ensemble des collaborateurs, quel que soit leur niveau d’ancien- neté et de compétences, intéressement et participation – ne sont pas en reste chez Micropole. La politique des trente-cinq heures y est d’ailleurs appliquée depuis plus d’un an déjà. L’ensemble de ses salariés bénéficie ainsi de huit jours de congés supplémentaires dans l’année, qu’ils peuvent prendre quand bon leur semble.
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