” Une saisie, un clic. ” Avec Ticket Surf, de France Télécom (FT), l’acte d’achat est simple, sécurisé et anonyme. L’internaute achète la carte, du montant de son choix, dans un point tabac ou un relais presse. Il découvre par grattage un code confidentiel qu’il utilise pour régler ses achats en ligne.Le code de la carte permet de valider la transaction et de débiter le montant correspondant. Une fois le crédit épuisé, la carte, devenue inutilisable, peut être jetée. L’anonymat est ainsi garanti pour l’utilisateur, qui n’entre aucune donnée personnelle.Bien qu’il ne s’agisse pas d’une véritable innovation, puisque Kertel (avec Kercash) et Sep Tech (avec Easycode) ont déjà lancé leurs offres cet été, le porte-parole de France Télécom assure que la conception de cette carte prépayée a nécessité 8 mois de recherche et de développement.Ticket Surf est actuellement expérimenté, jusqu’au 30 novembre, par 5 000 internautes, qui ont reçu gratuitement une carte d’une valeur de 15 euros et peuvent, à hauteur de ce montant, envoyer des SMS depuis un site dédié de France Télécom. A terme, d’autres services payants seront accessibles sur des sites marchands partenaires (vidéo à la demande, météo, musique, jeux, petites annonces, horoscope, météo, revue de presse, etc.).A partir de janvier 2003, Ticket Surf sera déployé dans trois pays pilotes d’Afrique et d’Europe. Destiné aux filiales du groupe France Télécom, Ticket Surf pourra alors être acheté dans un pays et utilisé sur le site marchand d’un autre. Sa généralisation en France, avec des cartes de montants différents, devrait intervenir d’ici à l’été 2003.
Dynamiser le commerce électronique
L’objectif de France Télécom est clair : rassurer et attirer les 71 % d’internautes refusant de donner leur code de carte bancaire en ligne et dynamiser d’autant le commerce électronique. France Télécom cible notamment les 12-24 ans. “Gros consommateurs de services sur Internet, ils n’ont pourtant pas de moyens actuellement de faire du micropaiement “, souligne Gilles Moro, chef de projet R&D de France Télécom.Le modèle économique se veut simple. “Une fois que la transaction est validée, un site marchand a la garantie d’être payé. Pour chaque transaction, il récupèrera au moins 50 % du montant “,explique Gilles Moro. France Télécom prélève donc une part importante de la somme, justifiée par la prise en charge de la distribution, de la promotion, de la gestion de la plate-forme et de la banque.Du côté de Kertel, qui a lancé en juillet la carte prépayée Kercash, l’arrivée d’un nouveau concurrent sur ce segment est plutôt vue d’un bon ?”il. “Cela confirme le potentiel du marché, à la différence que notre service existe déjà et qu’il est disponible sur toutes nos cartes téléphoniques “, explique-t-on chez lopérateur en cartes prépayées.France Télécom envisage également le développement, au 1er janvier 2003, de services prépayés sur Internet couplés aux cartes téléphoniques.
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