En anglais : Personal Computer (PC)Le micro-ordinateur est la pièce centrale du mouvement de ” démocratisation ” de l’informatique, laquelle était jusqu’au milieu des années 70 réservée aux administrations et aux entreprises. Descendant des grands ordinateurs et des mini-ordinateurs, sa vocation première est d’être au service d’un individu, comme le marque son appellation anglaise, et de rendre celui-ci autonome dans ses tâches de production individuelle.Ce qui, d’un point de vue technique, le distingue des ordinateurs traditionnels de l’époque, c’est la présence d’un microprocesseur qui regroupe sur une puce unique toutes les fonctions de calcul effectuées jusque là par des processeurs spécialisés. L’unité centrale tient alors dans un boîtier unique comportant d’une part, la carte mère, qui regroupe les composants essentiels de l’ordinateur : le processeur, la mémoire vive, la mémoire morte de gestion des entrées-sorties, etc., et d’autre part, les unités de stockage et le module d’ alimentation.L’un des principaux atouts du micro-ordinateur, c’est qu’il n’est pas spécialisé. Ce sont les logiciels (les programmes) qui, au moment où on les charge dans sa mémoire vive, à partir d’une disquette ou d’un disque dur, lui confèrent, pour un temps donné, telle ou telle vocation.Son évolution en fonctionnalité et en puissance a été telle en 25 ans qu’il est désormais à même d’accomplir les tâches plus lourdes réservées auparavant à ses ” ancêtres “.Il s’est ainsi progressivement imposé comme outil de travail indispensable dans quasiment toutes les professions. Et dans les toutes dernières années du siècle, il s’est également imposé comme outil d’éducation, d’éveil, de jeu, de création.Les premiers micro-ordinateurs sont apparus dans les années 70, d’abord sous forme de kit à monter soi-même et souvent sans clavier alphabétique. Le premier micro-ordinateur entièrement assemblé et vendu prêt à fonctionner était français – le Micral N, de R2E, sorti en 1973 -, mais les Américains préfèrent retenir l’Altaïr, de MITS, sorti en 1975.C’est l’apparition, en 1977, de l’Apple II, du Tandy TRS-80 et du Commodore PET – qui marque le vrai décollage de la micro-informatique. L’apparition du premier tableur, Visicalc, et des premiers logiciels de traitement de texte contribue à sa promotion auprès des gens ” sérieux “, tandis que les logiciels de jeu et le bricolage dans les entrailles logicielles des machines passionnent les plus jeunes.Le lancement par IBM de son PC, en 1981, est toutefois le signal que les entreprises attendaient pour adopter la micro-informatique, même si cette machine ne marque pas de réel progrès technique.La création et la commercialisation par Apple des premiers ordinateurs à interface utilisateur graphique, Lisa en 1983, puis surtout Macintosh, en 1984, marquent le début de l’ère moderne actuelle des micro-ordinateurs. Ce modèle d’informatique a été conforté par l’arrivée à maturité du système d’exploitation Windows pour les compatibles PC, en 1995.Ces dernières années, les micro-ordinateurs ont surtout progressé en puissance et en convergence de standards et de normes, tandis que les systèmes d’exploitation parachevaient leur évolution avec Mac OS X et Windows XP.Un autre système d’exploitation, Linux, fonctionnant selon le système de l’ Open Source, est par ailleurs venu concurrencer sérieusement ces deux systèmes historiques.Le nombre de micro-ordinateurs utilisés dans le monde en 2000 se situe entre 400 et 500 millions selon les sources. Cette année-là, environ 100 millions de machines ont été vendues dans le monde, dont 4 millions en France, cinquième pays le mieux équipé après les Etats-Unis, le Japon, lAllemagne et le Royaume-Uni.
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