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Michel Bon échaudé par l’international

Les provisions massives (10,2 milliards d’euros) passées par France Télécom au titre de son exercice 2001 font ressortir les limites de la stratégie internationale de son…

Les provisions massives (10,2 milliards d’euros) passées par France Télécom au titre de son exercice 2001 font ressortir les limites de la stratégie internationale de son président, Michel Bon. Témoin la mise en vente de sa participation dans l’opérateur italien Wind (26,6 %) ainsi qu’une volonté de limiter son engagement en faveur de l’UMTS en Allemagne, où l’opérateur tricolore détient 28,5 % de MobilCom. Pour le reste, la provision pour son investissement dans le câblo-opérateur britannique NTL atteint près de 4,6 milliards d’euros, auxquels il convient d’ajouter 2 milliards pour Equant. Au-delà de l’éclatement de la bulle télécoms, le bilan de l’internationalisation de France Télécom n’est, en définitive, guère reluisant. Une revanche au goût amer pour les rares à avoir crié casse-cou lors du rachat d’Orange, la principale acquisition de Michel Bon à l’étranger, pour plus de 40 milliards d’euros, payés cash en mai 2000.Pas question pour autant de déprécier la valeur d’Orange, compte tenu de son caractère “stratégique”. Une manière d’éviter de perdre la face, tout en éloignant le couperet…

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La rédaction