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Méthodologie et critères de choix
4 juin 2001 à 00:00
Méthodologie des testsTous nos tests ont été menés depuis un serveur biprocesseur Netfinity 5600 d’IBM équipé de Pentium III à 1 GHz, de 1 Go de…
Méthodologie des tests Tous nos tests ont été menés depuis un serveur biprocesseur Netfinity 5600 d’IBM équipé de Pentium III à 1 GHz, de 1 Go de mémoire vive et de 6 disques durs Ultra160 de 18 Go chacun montés en Raid 0 (contrôleur ServeRAID 4H d’IBM). Le système d’exploitation Windows NT Server 4. 0, service pack 5, a été utilisé. La carte contrôleur Adaptec AHA-39160, qui permet un taux de transfert de 160 Mo/s, a assuré l’interface avec les sauvegardes. Elle leur était d’ailleurs dédiée. Tous les tests de sauvegarde ont été réalisés par le biais du logiciel Backup Exec de Veritas. Ce choix a été motivé par sa compatibilité avec l’ensemble des équipements de test et de sauvegarde. Tous les tests ont bien évidemment été reproduits à l’identique pour chacun des sept lecteurs. Les temps de sauvegarde et de restauration ont été relevés pour des blocs de petits et de gros fichiers, ainsi que pour un unique petit fichier.
Les critères de choix Six sauvegardes haute capacité : La rapidité La technologie de stockage utilisée a une incidence directe sur la rapidité. Globalement, on constate aussi que les débits mesurés en sauvegarde sous compression, correspondent à peu près à ceux indiqués par les constructeurs. Si le Mammoth-2 d’Exabyte, qui repose sur la technologie propriétaire MammothTape, prend la première place d’une courte tête, on retrouve juste derrière les deux lecteurs exploitant la technologie LTO, à savoir le Viper 200 de Seagate et l’Ultrium 3580 L11 d’IBM. Tous les autres lecteurs exploitent chacun une technologie différente, visiblement moins efficace sur le plan de la rapidité eu égard aux tests définis par notre méthodologie. Les deux lecteurs de HP sont les moins rapides de notre test. Si ce n’est pas une véritable surprise pour le SureStore DAT 40e, proposé à moins de 10 000 F ht (1525 euros), il en va autrement du SureStore DLT 80e. Pour un prix à peine inférieur à celui du Viper 200 de Seagate (soit environ 32 500 F ht, 4 955 euros), un client s’attendrait, logiquement, à des performances du même ordre de grandeur. Las, il se contente d’offrir le double des performances de son petit frère DAT 40e. Y voir l’effet d’une segmentation de marché réalisée sans tenir compte de la réalité de la concurrence serait un raccourci qui n’aurait pas sa place dans ce contexte.
Mammoth-2 d’Exabyte
Viper 200 de Seagate
Six sauvegardes haute capacité : La facilité d’utilisation Nous assistons ici à la revanche du ” petit David ” de notre comparatif : le lecteur SureStore DAT 40e de HP. Il compense, dans l’optique d’une utilisation proche du poste de travail, ses modestes performances par une facilité d’usage tout à fait satisfaisante. Compatible avec différents formats de cartouche, tant en lecture qu’en écriture, il accepte même la génération d’anciens formats. Il dispose, en outre, de la plus large gamme de pilotes. De Windows 9x à Linux Red Hat 5. 2 et 6, en passant par Novell NetWare 3, 4 ou 5, sans oublier Mac OS, Sun Solaris, IBM AIX et HP-UX. Quant à la compatibilité avec les logiciels de sauvegarde du marché, mis à part l’impossibilité de l’utiliser avec ADSM d’IBM, on ne note aucun oubli véritablement dommageable. Participant activement à la revanche des petits, le SLR 100 de Tandberg s’adjuge la deuxième place. L’occasion de mettre en avant la compatibilité de ce lecteur avec différents formats de cartouche, y compris d’anciens formats de sauvegarde qu’il peut générer et lire. De très nombreux pilotes, y compris celui pour OS/2, sont disponibles pour ce modèle. En revanche, ce lecteur ne gère qu’une sélection de logiciels de sauvegarde, dont Backup Exec de Veritas et ARCserve de Computer Associates, et se révèle incompatible avec les trois principaux logiciels de sauvegarde de HP. Tous les autres lecteurs obtiennent des notes correctes, proches de 7 ou supérieures à cette note, si ce n’est l’Ultrium 3580 L11 d’IBM relégué à la dernière place : un seul format de cartouche accepté, impossibilité de lire ou de générer d’anciens formats (tout comme le Viper de Seagate à cause de la jeunesse de la technologie LTO).
Concernant la compatibilité logicielle, presque tous les pilotes destinés aux systèmes d’exploitation des stations de travail, des serveurs et des PC à usage professionnel sont proposés pour ce modèle. Mais la moitié environ des logiciels de sauvegarde les plus employés n’était pas utilisable à la date des tests. Enfin, si la compression n’est pas active par défaut, elle ne peut être désactivée que par logiciel.
SureStore DAT 40e de HP
SLR 100 de Tandberg
Six sauvegardes haute capacité : La capacité Les lecteurs LTO (l’Ultrium 3580 L11 d’IBM et le Viper 200 de Seagate) sont, sans surprise, les premiers : ils proposent en effet des bandes de la plus grande capacité, soit 100 Go en natif. Les seules différences notables concernent la longueur de bande et l’algorithme de compression utilisé. Ainsi, l’Ultrium 3580 L11 d’IBM dispose d’une bande de 600 mètres de long, et exploite un algorithme de type LTP_DC. Le lecteur Viper 200 de Seagate utilise, quant à lui, des bandes légèrement plus longues (609 mètres), et envisage la compression selon un dérivé de l’algorithme ALDC-2. Seagate se montre, par ailleurs, un peu plus optimiste que son concurrent en ce qui concerne les taux de transfert annoncés. Les lecteurs, d’origine Exabyte et Tandberg, s’octroient respectivement les troisième et quatrième places. Le Mammoth-2 d’Exabyte utilise des cartouches de 60 Go en natif. Cette deuxième génération d’une technologie créée par Exabyte multiplie par quatre la vitesse de transfert en natif, par deux le nombre de têtes de lecture-écriture et le nombre de données par piste.
Le SLR 100 de Tandberg emploie des cartouches de 50 Go de capacité, compression désactivée. Derrière, on trouve le SureStore DLT 80e de HP dont le classement sévère tient au fait qu’il utilise des cartouches d’une capacité de 40 Go. Il dispose de cartouches préformatées et se contente de bandes d’une longueur de 557 mètres. Enfin, il n’est pas étonnant de trouver le lecteur SureStore DAT 40e de HP en dernière position : la technologie de ses bandes, hélas limitées à 20 Go de capacité, l’y conduit directement.
Ultrium 3580 L11 d’IBM
Viper 200 de Seagate
Six sauvegardes haute capacité : La maintenance Ce critère de maintenance se montre moins précisément discriminant que les trois autres : cinq des six lecteurs testés se retrouvent ex-aequo, devancés par le SureStore DLT 80e. Tous les lecteurs considérés laissent la possibilité de mettre à jour leur firmware. Très logiquement, presque tous proposent de récupérer la nouvelle version logicielle par le biais d’une cartouche. La deuxième méthode, disponible sur les lecteurs d’Exabyte, de Seagate et de Tandberg, utilise la machine hôte, et exploite le port SCSI. Enfin, le lecteur d’Exabyte autorise sa mise à jour par le biais de son port série. Cela n’est cependant possible que si le lecteur est interne.
Quand ils ne disposent pas d’un afficheur délivrant des messages en clair, les lecteurs exploitent un code lumineux qui associe une couleur à un clignotement ou à un éclairage continu. La couleur orange ou ambre est généralement associée à un problème, ou désigne une phase d’autotest. La couleur verte clignotante indique une action en cours (lecture, écriture, rembobinage…), alors que la couleur verte stationnaire signifie un état de repos. Seuls les lecteurs de HP et de Tandberg sont pourvus d’indicateurs lumineux illustrés par des légendes ou des symboles.
Tous les lecteurs de ce banc d’essai sont compatibles avec le standard TapeAlert (de HP), ce qui leur permet de faire remonter des informations vers le logiciel de sauvegarde. Il est heureusement impossible d’insérer une cassette à l’envers, et ce dans tous les lecteurs testés.
SureStore DLT 80e de HP
Mammoth-2 d’Exabyte
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