Méthodologie des testsAfin d’obtenir des résultats homogènes, tous les portables de ce comparatif ont été testés avec la dernière version de Windows 98 commercialisée par Microsoft…
Méthodologie des tests Afin d’obtenir des résultats homogènes, tous les portables de ce comparatif ont été testés avec la dernière version de Windows 98 commercialisée par Microsoft : Windows Me. Pour les tests de rapidité, le laboratoire a mis en ?”uvre des macros Excel, Word, PowerPoint, Visio et Photoshop avec un affichage de 800 x 600 pixels en 256 couleurs. Il a également procédé à un test d’affichage 3D en mode DirectX et OpenGL avec un affichage de 800 x 600 pixels en 32 bits (plus de 16 millions de couleurs). L’autonomie est mesurée avec l’application spécifique ” GTBird ” qui simule une utilisation courante. Pour ce test, le processeur est configuré en fonctionnement optimisé sur batteries. Outre la rapidité et l’autonomie, il a été tenu compte de la portabilité (poids et taille), de l’ergonomie (clavier, organe de pointage, installation, documentation fournie) et de l’équipement du portable. Ce dernier point concerne la mémoire, le disque dur, le lecteur de CD ou de DVD-ROM, l’écran, les connecteurs et l’offre logicielle du portable. Enfin, le laboratoire a également apprécié la qualité de l’affichage et du rendu sonore des modèles testés.
Les critères de choix Sept portables puissants : Rapidité Contre toute attente, le classement pour ce critère n’est pas directement lié à la fréquence du processeur. La note de ce critère tient non seulement compte d’épreuves bureautiques classiques en 2D, mais aussi de tests d’affichage en 3D. Les épreuves bureautiques sont remportées haut la main par le Latitude C800 de Dell et le ThinkPad A22m d’IBM, tout deux dotés du Pentium III à 1 GHz. Viennent ensuite le Satellite Pro 4600 de Toshiba et le LifeBook E-6585 de Fujitsu Siemens, qui mettent en ?”uvre un Pentium III à 800 MHz et le nouveau jeu de composants 815EM d’Intel, avec un écart d’environ 9 %. Signalons le score décevant de l’Armada E500 de Compaq (écart de 23 % par rapport aux modèles de Toshiba et Fujitsu Siemens), qui peut s’expliquer par sa mémoire de 64 Mo et son disque IBM un peu lent.
Les tests d’affichage en 3D sollicitent fortement les capacités du circuit graphique. Ainsi, le Latitude C800 de Dell arrive en tête à l’issue des tests de rapidité grâce à la combinaison gagnante entre le Pentium III à 1 GHz, le circuit AGP 4x ATI Rage Mobility-128 et les 16 Mo de mémoire vidéo. Le Versa Note VXi de NEC échoue à cette épreuve à cause non seulement de son contrôleur graphique ATI sur bus PCI, mais surtout de sa mémoire vidéo limitée à 4 Mo
Latitude C800 de Dell
LifeBook E-6585 de Fujitsu Siemens
Sept portables puissants : Autonomie La note d’autonomie tient non seulement compte de l’autonomie mesurée lors du test, mais également de la possibilité d’utiliser plus d’une batterie. Les durées de fonctionnement sont assez variables puisque les valeurs vont de 2 h 34 min à 4 h 18 min. Les trois modèles les plus autonomes sont l’Omnibook XE3 de HP, le Versa Note VXi de NEC et l’Armada E500 de Compaq avec des durées supérieures à 4 heures. Le Latitude C800 de Dell déçoit fortement avec une autonomie de 2 h 34 min. Ce résultat s’explique principalement par une batterie sous-dimensionnée par rapport aux besoins en énergie du processeur Pentium III cadencé à 1 GHz (700 MHz en mode de fonctionnement sur batteries), de l’écran TFT 15 pouces, du graveur de CD-RW et du lecteur de DVD-ROM. En revanche, le ThinkPad A22m d’IBM réussit l’exploit de fonctionner pendant 3 h 48 min malgré la présence du Pentium III à 1 GHz. Toshiba pousse le concept de la technologie SpeedStep encore plus loin en faisant passer la fréquence du processeur Pentium III de 800 MHz à 480 MHz au lieu de 650 MHz. Il en résulte une autonomie de 3 h 15 min. Malgré une batterie de grande capacité, le LifeBook E-6585 de Fujitsu Siemens déçoit avec un temps de fonctionnement limité à 2 h 43 min. Seuls les portables de Dell et de Compaq permettent d’utiliser une seconde batterie qui s’insère à la place du lecteur de disquettes.
Armada E500 de Compaq
Omnibook XE3 de HP
Sept portables puissants : Ergonomie Le clavier des portables est en général agréable, ce qui facilite leur utilisation en déplacement. Notons cependant que le clavier s’écrase un peu sous la frappe pour l’Armada E500 de Compaq. Ce problème s’amplifie si on démonte le clavier pour ajouter de la mémoire. On regrette l’absence de la touche ” Windows ” sur le ThinkPad A22m d’IBM et la petite taille de certaines touches du LifeBook E-6585 de Fujitsu Siemens. Signalons la présence de touches d’accès direct à certaines fonctions Internet (navigateur, messagerie) sur les modèles de Compaq, NEC et HP. Le dispositif de pointage est en général un TouchPad (tablette tactile) sauf chez Toshiba et IBM qui restent fidèles au TrackPoint (mini joystick). Dell équipe pour sa part son Latitude C800 des deux dispositifs. Tous les modèles de ce comparatif sont dotés d’un circuit sonore et de haut-parleurs. Il faut toutefois faire attention à la qualité d’écoute qui se révèle bonne sur le Satellite Pro 4600 de Toshiba, mais décevante sur le Latitude C800 et le LifeBook E-6585. Signalons que le portable de Toshiba ne comporte pas de micro interne. Enfin, on regrette que Fujitsu Siemens et IBM ne fournissent pas de CD de restauration avec leurs portables.
Omnibook XE3 de HP
Satellite Pro 4600 de Toshiba
Sept portables puissants : Équipement Les modèles testés étant haut de gamme, le niveau d’équipement est globalement bon. La majorité des constructeurs a choisi le processeur Mobile Pentium III à 800 MHz sauf Dell et IBM qui proposent une fréquence de 1 GHz. La mémoire de 128 Mo permet d’utiliser confortablement la plupart des applications sauf pour l’Armada E500 de Compaq qui ne possède que 64 Mo. Tous les portables comportent deux emplacements mémoire dont un libre. Presque tous les modèles sont équipés d’un disque dur confortable de 20 Go, sauf l’Armada E500 (10 Go). IBM va même plus loin avec un disque de 30 Go pour son ThinkPad A22m. On apprécie également la taille des moniteurs couleur TFT (de 14 à 15 pouces) qui permettent d’obtenir la même surface d’affichage que les écrans 17 pouces des PC de bureau avec une définition de 1 024 x 768 pixels, voire de 1 600 x 1 200 pixels pour le Latitude C800 de Dell. La qualité d’affichage est excellente sur les modèles de Compaq, Toshiba, Dell et IBM. On regrette un léger défaut de phasing sur les portables de NEC, HP et Fujitsu Siemens pouvant provoquer dans certains cas (par exemple, lors de l’écran d’arrêt de Windows) un léger tremblement de l’image.
L’Omnibook XE3, le LifeBook E-6585 et le ThinkPad A22m bénéficient d’un lecteur de DVD-ROM tandis que le Latitude C800 et le Satellite Pro 4600 se distinguent par la présence d’un lecteur de DVD-ROM et d’un graveur de CD-RW (modèle 2 en 1 pour Toshiba). Le modem interne 56K est intégré sur tous les portables mais l’interface réseau Fast Ethernet n’est pas encore généralisée puisque le ThinkPad A22m et le Versa Note VXi n’en sont pas dotés en standard. Signalons que Toshiba intègre également en standard dans son Satellite Pro 4600 une interface réseau sans fil 802. 11b.
Latitude C800 de Dell
ThinkPad A22m d’IBM
Sept portables puissants : Portabilité Les portables puissants de ce comparatif se révèlent lourds et encombrants à cause de leur équipement. Les boîtiers possèdent une taille supérieure au format A4 pour accueillir les écrans 14 et 15 pouces, ainsi qu’une épaisseur comprise entre 4 et 5 cm. Le poids moyen sans adaptateur secteur se situe autour des 3 kg mais l’Omnibook XE3 de HP et le Latitude C800 de Dell dépassent les 3,5 kg.
LifeBook E-6585 de Fujitsu Siemens
Versa Note VXi de NEC
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