Méthodologie des testsLes tests des scanners ont porté sur les critères de rapidité. Pour la vitesse de numérisation couleur, le laboratoire a mesuré la durée de…
Méthodologie des tests Les tests des scanners ont porté sur les critères de rapidité. Pour la vitesse de numérisation couleur, le laboratoire a mesuré la durée de numérisation d’une photo 9 x 13 en 600 p/p à l’aide du logiciel Photoshop. La mesure a été faite une seconde fois après redémarrage de la machine. Une autre photo en 150 p/p, extraite d’une revue, a ensuite été numérisée pour tester la fonction de détramage. Plusieurs essais ont été réalisés suivant les différents réglages possibles, puis une première mesure a été établie.Une deuxième mesure a été réalisée après le redémarrage du scanner. Pour la rapidité monochrome, les ingénieurs ont mesuré le temps de numérisation de deux documents : une page de test A4 en noir et blanc (600 p/p) qui a servi également à évaluer la qualité du logiciel de reconnaissance de caractères (OCR) et une mire A4 en niveau de gris en 600 p/p. La qualité couleur de l’image numérisée et de celle extraite du magazine a été notée par un jury, tout comme la qualité du détramage (granulation, respect des détails…). Pour l’aspect OCR, la page de texte numérisée a été traitée avec le logiciel fourni. Le nombre de fautes et la qualité de mise en page ont été notés. Pour le critère ” ergonomie “, ont été pris en compte la facilité d’installation (pilote et logiciels), l’utilisation du pilote Twain, l’utilisation des boutons (s’ils existent) et les différentes possibilités de réglage.
Les critères de choix LES CRITÈRES DE CHOIX : Qualité en couleur Le laboratoire s’est attaché à la qualité de numérisation de la photo et à celle du document tramé. Pour l’aspect ” photo “, le Be@rPaw se montre perfectible sur la luminosité. Une fois les photos numérisées et malgré un temps de numérisation assez long, les couleurs perdent beaucoup de leur éclat, ce qui rend l’image très décevante par rapport à l’original. À l’inverse, le Perfection renvoie l’image la plus fidèle. Les couleurs sont totalement restituées et le niveau de détails est bon. Seul reproche, une pixelisation un peu forte pour certaines zones de l’image. Quant aux autres scanners, les rendus de couleurs sont bons et les détails respectés. Le SnapScan renforce certains détails, ce qui provoque une pixelisation exagérée de la photo à certains endroits.
Autre élément, la fonction de détramage est nécessaire lorsque certaines images sont constituées de points de couleur superposés. Lors de la numérisation, ces points créent des granulations par moirage qu’il faut alors supprimer par le détramage. Là encore, le Be@rPaw laisse apparaître une légère granulation sur le document de test. Les autres scanners respectent bien les détails et le document obtenu est semblable à celui qu’on obtiendrait en numérisant la photo originale.
LES CRITÈRES DE CHOIX : Rapidité en couleur Le premier test a porté sur la numérisation d’une photo en haute résolution. Le Perfection s’impose (47 s) devant le ScanMaker (49,5 s). Les autres scanners mettent plus d’une minute, les temps s’échelonnant de 63,5 secondes pour le CanoScan à 94 secondes pour l’Astra. Si les différences sont moins importantes qu’avec les documents monochromes, près de cinquante secondes séparent malgré tout le modèle le plus rapide du plus lent. Il faut noter que pour l’Astra et le SnapScan, les temps de numérisation de la photo sont inférieurs de 13 à 24 secondes à ceux du document texte. Pourtant, la photo une fois numérisée est cinq fois plus importante en taille.
Le second test effectué avec une photo tramée plébiscite une fois de plus le Perfection (19,5 s), devant le modèle de Canon qui exige une dizaine de secondes de plus. Le SnapScan réalise, lui, une contre-performance avec 113 secondes ! Ces écarts s’expliquent par la fonction de détramage. Elle peut être réalisée depuis le scanner ou le PC, avec une résolution différente de l’image numérisée. Plus la résolution est grande, meilleur sera le détramage.
Enfin, un dernier test a consisté à numériser une mire couleur. Mais le temps d’enregistrement sur le disque dur ayant été plus long que celui de la numérisation, ce test n’a pas été noté. Le document a été numérisé en 400 p/p au format A4, soit environ 40 Mo. À titre indicatif, les temps de numérisation sont d’une minute pour le Perfection à plus de cinq minutes pour le SnapScan. Ce temps s’explique en partie par le fait qu’il retravaille les images numérisées pour leur donner un meilleur aspect.
LES CRITÈRES DE CHOIX : Qualité en monochrome Les scanners sont livrés avec un ou deux logiciels d’OCR, qu’il s’agisse de TextBridge Pro, d’OmniPage, de Readiris, de Recognita ou de Fine Reader. Tous se montrent performants et les tests ne font apparaître aucune faille importante. Il ne semble d’ailleurs pas nécessaire de privilégier les versions ” Pro ” puisque le meilleur d’entre eux (Fine Reader pour le scanner de Mustek) n’a pas été testé dans cette version. Qui plus est, OmniPage Pro 9. 0 livré avec le CanoScan a donné des résultats moins bons que deux autres scanners équipés en version ” Limited Edition “.
Pour la qualité de la mire en niveaux de gris, le Be@rPaw est une nouvelle fois en retrait en ce qui concerne la qualité des contours, les dessins et les textes manquant de netteté. Seul le Perfection affiche des résultats très nets. D’après les histogrammes représentant le nombre de points noir et blanc d’une zone, aucun scanner, à l’exception du SnapScan, n’a numérisé correctement le blanc qui a été transformé en gris. Idem pour le noir, puisque seuls le Perfection et l’Astra s’en rapprochent fortement.
LES CRITÈRES DE CHOIX : Rapidité en monochrome Deux types d’épreuves ont été réalisés : l’un avec un document noir et blanc, l’autre avec une mire de niveaux de gris. Pour le premier test, c’est le Perfection qui se montre le plus rapide avec un temps de numérisation d’un peu plus de 30 secondes. Il est suivi de près par le Be@rPaw qui ne lui concède que 2 secondes. Tous les scanners réalisent cette épreuve en moins d’une minute à l’exception de l’Astra (1 min 40 s) et du Snapscan (1 min 53 s, soit près de 80 secondes d’écart avec le premier). Ces différences de performances s’expliquent essentiellement par la puissance des moteurs d’entraînement et la gestion plus ou moins optimisée de l’interface USB.
Pour la seconde épreuve, le CanoScan numérise en un peu plus de 42 secondes et il faut 60 secondes au ScanMaker. Quant aux autres, ils passent au dessus de 60 secondes, (1 min pour le ScanMaker et près de 2 min pour le SnapScan).
LES CRITÈRES DE CHOIX : Ergonomie et évolutivité Si les scanners s’installent sans problème particulier, les pilotes de l’Astra nécessitent de nombreux redémarrages pouvant provoquer des erreurs fatales. Pour le SnapScan e50, on peut installer par défaut le pilote du modèle e40. Si on s’est trompé, après connexion, le pilote envoie un message d’erreur en fin de numérisation, qui ne disparaîtra qu’après réinstallation. Les pilotes pour les modèles d’Epson et de Mustek proposent un mode simplifié et un mode détaillé ainsi qu’une fonction de numérisation par lots afin de numériser plusieurs parties d’une même page en une seule passe. On retrouve également cette fonction avec le SnapScan.
Autre particularité, le bouton Panel du Be@rPaw affiche une interface de gestion des boutons très intuitive. La configuration des boutons de l’Agfa passe par un module agréable à utiliser. Seuls les modèles d’Epson et d’Agfa proposent un dos à transparents (en option pour le modèle d’Umax). Quant aux documentations du ScanMaker et de l’Astra, elles sont nettement insuffisantes.
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