Comment imprimer en mode DOS?
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Méthodologie et critéres de choix
7 mai 2001 à 00:00
Méthodologie des testsLa plate-forme de test était constituée de deux serveurs et d’un poste client connectés en réseau Ethernet. Un premier domaine NT baptisé ” labo….
Méthodologie des tests La plate-forme de test était constituée de deux serveurs et d’un poste client connectés en réseau Ethernet. Un premier domaine NT baptisé ” labo. fr ” a été formé à l’aide d’un serveur Dell 2300 avec Windows NT 4 (SP6), sur lequel était installé un serveur de fax connecté au réseau RNIS.Un second domaine NT baptisé ” bola. fr ” a été constitué à l’aide d’un serveur Dell 2000 sur lequel était installé un serveur Exchange 5. 5 (SP3), le serveur de fax testé et un serveur DNS si nécessaire. Dans le poste client Windows 98, étaient installés les logiciels Outlook, Word et le client fax de la solution testée.En pratique, les fax ont été transmis selon le mode différé, c’est-à-dire en trois transmissions successives. Ils ont été envoyés par la messagerie du poste client vers le serveur Exchange du domaine ” bola. fr “. Celui-ci les a ensuite transmis au serveur de fax (installé sur la même machine) par un connecteur, ce second serveur transmettant alors les fax vers le serveur du domaine ” labo. fr ” directement par IP ou par l’intermédiaire de la messagerie. Cela a permis de tester la fonction de LCR (Least Cost Routing).Le logiciel Faxination a nécessité l’installation d’un second serveur Exchange sur le domaine ” labo. fr “. Le logiciel David Professional a imposé l’installation d’un troisième serveur (connecté au réseau RNIS) sur le domaine ” bola. fr ” puisqu’il ne pouvait pas être installé sur la même machine que le serveur Exchange.
Les critéres de choix Cinq serveurs de fax sur IP : Acheminement Plusieurs aspects ont dû être abordés pour évaluer ce critère. Les ingénieurs ont analysé la fonction de LCR (Least Cost Routing), l’ergonomie pour la création de règles de routage LCR, l’envoi de fax depuis le client de messagerie ainsi que les fonctions et options d’émission. Pour la fonction de LCR, le logiciel de Tobit dévoile sa principale faiblesse puisqu’il est le seul à ne pas en être équipé. Fenestrae impose l’utilisation de deux serveurs. En effet, le transport des fax d’un serveur Faxination à un autre passe par la messagerie Exchange. Pour les autres logiciels, le transfert s’effectue entre les deux serveurs de fax.
Notons que les ingénieurs ont testé la fonction de LCR en utilisant le préfixe du numéro de fax. D’autres choix sont possibles comme le nombre de pages du fax ou sa taille en kilo-octets. Le LCR nécessite également l’emploi de tables de correspondance pour modifier les numéros de fax (ou table de morphing), d’où notre appréciation sur l’ergonomie lors de la création de règles de routage LCR. C’est le logiciel Document Messaging Server d’Imecom qui se montre le plus intuitif, puisqu’un clic droit suffit pour créer une nouvelle règle. Quatre fenêtres permettent de nommer la règle, de définir son type, de choisir ses critères de sélection puis un connecteur (Fax Gateway). Les autres logiciels se révèlent moins simples.
Pour l’envoi de fax depuis le client de messagerie, aucune différence n’est apparue pour l’ensemble des fonctions testées. L’envoi de fax, avec ou sans pièce jointe, avec ou sans sujet dans le champ objet, se déroule normalement. Le constat est identique lors de l’envoi de fax depuis une application par l’intermédiaire d’une file d’impression dédiée au fax.
Quant aux fonctions et options d’émission, elles font ressortir quelques nuances. Les logiciels acceptent certes tous la visualisation du statut de transmission d’un fax, le nombre de pages émises, le nom et le numéro du destinataire et l’identification des échecs dans un journal. En revanche, au niveau des options d’émission, RightFAX et David Pro ne permettent pas l’envoi de fax avec une conversion en local. Celle-ci se fait uniquement sur le serveur, ce qui impose d’installer chaque application susceptible de produire un document faxé sur le serveur.
Document Messaging Server d’Imecom.
RightFAX de Captaris.
Cinq serveurs de fax sur IP : Remise des fax Tous les logiciels de ce banc d’essai disposent de fonctions de routage des fax entrants. Le laboratoire a donc testé des règles de routage sur SDA (sélection directe à l’arrivée), ce qui signifie que le routage peut être fait en fonction des 2, 3 ou 4 derniers chiffres du numéro appelé, et la possibilité pour l’administrateur de faire un routage manuel des fax dans la boîte aux lettres (e-mail) des destinataires.
Ces fonctions sont gérées sans problème. Il en existe d’autres comme le routage en fonction de la ligne. Dans ce cas, les serveurs de fax gèrent plusieurs lignes téléphoniques et on peut attribuer une ligne à un utilisateur ou à un service, ou encore router les fax entrants d’une ligne donnée vers une boîte aux lettres spécifique.
Pour la réception, l’impression automatique des fax reçus est une fonction de base pour ces logiciels. C’est le type d’imprimante que l’on peut utiliser qui fait la différence. Par exemple, RightFAX offre un choix limité (liste donnée lors de l’installation) et ne s’appuie pas sur les pilotes d’impression.
Dès lors, tous les modèles compatibles PCL5, PostScript ainsi que les imprimantes incluses dans l’EFM (Enterprise Fax Manager, une autre version de RightFAX), telles que certains modèles Xerox, Xonics, Ricoh ou IBM, sont acceptés mais uniquement en réseau. À l’inverse, dès que le pilote est installé sur le serveur, les logiciels de Tobit et d’Imecom gèrent tout type d’imprimantes.
Faxination de Fenestrae.
Faxgate 7. 01 d’Esker
Cinq serveurs de fax sur IP : Administration Pour tous les logiciels, on peut utiliser l’annuaire des messageries auxquelles ils sont connectés. Mais les éditeurs n’adoptent pas tous la même démar-che puisque seul RightFAX propose la synchronisation dynamique des annuaires. Pour Faxination, l’annuaire n’est pas importé puisque le logiciel agit en ” add-on ” d’Exchange. Faxgate d’Esker ne permet pas, quant à lui, d’importer l’annuaire de messagerie dans l’annuaire fax.
Cela étant, les opérations d’administration s’effectuent aisément à l’aide d’une console MMC ou d’un logiciel proposant une interface analogue. On peut regretter que David Professional n’autorise pas l’administration de plusieurs serveurs sur la même console contrairement à ses concurrents.
Autre fonction importante, les logiciels offrent à l’administrateur la possibilité de gérer le mode d’utilisation les lignes, en mode émission-réception, ou encore en désactivant l’un des deux modes. De la même manière, à l’exception de Faxgate, l’administrateur peut attribuer l’usage d’une ligne ou d’un groupe de lignes à un utilisateur, voire à un groupe d’utilisateurs. DMS d’Imecom et RightFAX vont plus loin en permettant de définir l’emploi des lignes en fonction des heures d’utilisation.
L’administrateur peut aussi donner des autorisations d’émission de fax en fonction des préfixes appelés (à l’exception des logiciels d’Esker et de Tobit) ou interdire l’émission en fonction des préfixes (sauf pour Tobit). Enfin, les cinq logiciels disposent d’une fonction de verrouillage des numéros interdits et bloquent automatiquement les numéros invalides (fonction imposée par la législation).
RightFAX de Captaris.
Faxination de Fenestrae
Cinq serveurs de fax sur IP : Interface client Là encore, l’interface client ne peut être abordée sans passer en revue un certain nombre de fonctions, qu’il s’agisse de la consultation des fax reçus, des ” viewers ” (client fax), de l’émission de fax ou de l’ergonomie de l’interface lors des envois de fax. Concernant la consultation des fax reçus, il faut souligner que Faxination s’appuie entièrement sur Outlook, même si un logiciel est fourni pour la visualisation des fax. Seuls DMS et David Professional permettent de répondre automatiquement à un fax dès lors que le numéro de l’émetteur est connu. Les ” viewers “, quant à eux, se ressemblent.
La différence porte essentiellement sur la manière de retourner l’image reçue (directement pour Esker et Imecom, deux rotations pour les autres). Cette différence semble minime. Pour l’émission de fax depuis le client fax, les logiciels s’acquittent de leur tâche sans problème particulier (accès à l’annuaire, notes et choix de la page de garde, pièces jointes, visualisation du statut et du destinataire). Quant à l’ergonomie des interfaces lors des opérations d’envoi, aucune des solutions ne pose de problème particulier, qu’il s’agisse d’envoi depuis Outlook, du client dédié, d’une application de type Word ou par glisser-déposer sur l’icône fax.
Faxgate d’Esker
Document Messaging Server d’Imecom.
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