Méthodologie des testsPour les tests de rapidité, chacune des imprimantes et le micro-ordinateur (Dell Précision 330 doté d’un Pentium 4 à 1,4 GHz) exploitant Windows 2000…
Méthodologie des tests Pour les tests de rapidité, chacune des imprimantes et le micro-ordinateur (Dell Précision 330 doté d’un Pentium 4 à 1,4 GHz) exploitant Windows 2000 Professional étaient connectés en mode point-à-point par une interface 10/100Base-T. Deux séries de tests ont été réalisées. La première a eu lieu avec les pilotes PostScript. Deux documents ont été utilisés : un document Word composite de 20 pages comportant des graphiques en couleur, et un document Acrobat PDF de 27 pages alliant du texte, des graphiques et des dessins en couleur. La seconde série de tests a permis d’évaluer le comportement de l’imprimante avec le pilote PCL, ou avec son pilote propriétaire si le langage PCL n’était pas reconnu. Les mêmes documents n’ont été imprimés que pour les tests PostScript. La qualité d’impression a été évaluée par un jury sur les documents, textes, images et graphiques. Enfin, pour les critères d’ergonomie, d’administration et d’installation, les ingénieurs ont vérifié un certain nombre de caractéristiques telles que les pilotes, la documentation, les fonctions d’administration, les remontées d’alerte, etc.
Les critères de choix Huit imprimantes laser départementales : Rapidité Les modèles testés disposent de mo-teurs d’impression dont la vitesse va de 27 à 32 p/min. Premier constat : les quatre modèles les plus rapides sont équipés du moteur d’impression le plus performant (32 p/min). Seule l’imprimante 3260 CX de QMS fait exception, en obtenant une médiocre septième place. Elle se fait distancer par les modèles à 27 p/min d’Epson et de Ricoh. Autre remarque, la LaserJet 8150n de HP se montre la plus rapide, que les tests soient effectués en mode PCL ou PostScript. Outre son moteur d’impression, la fréquence de son processeur (250 MHz) semble intervenir pour une part non négligeable dans ses résultats. La Canon LBP-3260, proche pourtant par sa conception du modèle de HP, se fait distancer de façon significative avec un processeur cadencé à 100 MHz. La durée d’interprétation des instructions PCL ou PostScript n’est alors plus la même. Autre élément intervenant dans les résultats de ces tests, l’optimisation des pilotes joue également un rôle important.
En seconde place figure la HL-3260N de Brother, pourvue d’un processeur cadencé à 200 MHz. Ses résultats sont comparables à ceux du modèle de HP pour certains tests en mode PCL, mais moins bons en mode PostScript.
LaserJet 8150n de HP
HL-3260N de Brother
Huit imprimantes laser départementales : Qualité d’impression PCL et PostScript Les différences entre les imprimantes sont relativement faibles dans ce domaine. À l’exception de l’Ecosys FS-7000+ de Kyocera, tous les autres modèles obtiennent des résultats très homogènes. L’imprimante HL-3260N de Brother s’impose de peu, que ce soit pour du texte ou pour des graphiques et ce, avec les deux pilotes, PCL et PostScript. Elle devance l’imprimante EPL-N2750 d’Epson, qui excelle en mode texte mais se montre légèrement moins performante en mode graphique. Viennent ensuite les modèles de QMS, Canon et Ricoh, avec des performances très régulières quel que soit le pilote. La LaserJet 8150n de HP se montre, quant à elle, plus efficace en mode PCL (pilote propriétaire) qu’en mode PostScript. Enfin, l’Ecosys FS-7000+ de Kyocera prend la dernière place du fait de ses piètres résultats en mode texte, alors que ses résultats lors des tests d’impression des graphiques sont bien meilleurs.
HL-3260N de Brother
EPL-N2750 d’Epson
Huit imprimantes laser départementales : Ergonomie Le laboratoire s’est tout d’abord attaché à vérifier la richesse des pilotes, concernant la personnalisation des réglages, la création des filigranes, l’utilisation des macros (logos, signatures…), l’impression en mode multipage ou en recto verso. À cet exercice, c’est l’Aficio AP2700 de Ricoh qui dispose du pilote d’impression le plus complet. Il offre notamment la possibilité de créer des réglages personnalisés et de les stocker dans un fichier de configuration.
D’autres éléments interviennent dans ce critère : de la qualité de la documentation, la gestion du papier, le bruit, à la consommation électrique des imprimantes. Là encore, l’Aficio se distingue avec un niveau sonore parmi les plus bas (64 dB) et une consommation électrique n’excédant pas les 822 W, alors que la majorité des autres modèles franchit aisément les 1 200 W. L’imprimante HL-3260N de Brother aurait pu rivaliser avec le modèle de Ricoh, si sa documentation n’était pas réduite à sa plus simple expression. Trois brochures d’installation sont fournies et l’utilisateur doit consulter la documentation sur CD-ROM s’il désire des informations complémentaires. Cette négligence permet à l’EPL-N2750 d’Epson de lui ravir la deuxième place sur ce critère. Pour ce qui est de la gestion du papier, les constructeurs ont majoritairement opté pour deux bacs d’entrée en standard, IBM et QMS en proposant pour leur part un de plus.
Aficio AP2700 de Ricoh
EPL-N2750 d’Epson
Huit imprimantes laser départementales : Administration, maintenance Cette fois, la qualité du logiciel d’administration, la présence ou non de serveur d’impression, la richesse des fonctions d’alerte ou encore la facilité de maintenance ont servi à départager les différents modèles. Le modèle de Brother l’emporte grâce à la qualité de son outil d’administration Bradmin Pro, la possibilité de configuration par HTTP, la présence d’un agent SNMP. Distancée sur les critères de rapidité et de qualité, l’Ecosys FS-7000+ de Kyocera talonne la HL-3260N de Brother, grâce aux performances de son outil d’administration, à son serveur d’impression, et à ses fonctions de remontée d’alerte. Elle dispose également d’un agent SNMP et on peut la configurer à l’aide du protocole HTTP. Seul point faible à mentionner, le modèle a échoué lors du test de bourrage papier. La troisième place revient au modèle de Ricoh qui s’est fait distancer par l’absence de serveur d’impression IPP et par un système d’alerte ne prenant pas en compte l’absence de cartouche d’encre. En revanche, cette imprimante a passé avec succès le test de bourrage papier.
HL-3260N de Brother
Ecosys FS-7000+ de Kyocera
Huit imprimantes laser départementales : Installation, connectique L’aspect connectique n’a pas constitué un élément différenciateur, dans la mesure où tous les modèles sont dotés d’un port 10/100Base-T et d’un port parallèle (le port série est plus rare). À l’inverse, la facilité d’installation et de configuration a permis de départager les modèles. La LaserJet de HP s’est montrée la plus facile à installer. Il suffit d’indiquer à l’assistant le type d’installation que l’on souhaite (locale ou en réseau) et le reste suit. Tout s’enchaîne, de la détection des imprimantes connectées sur le réseau, l’installation des pilotes PCL et PostScript, l’ajout et la configuration du port d’impression à l’installation des outils d’administration. En quelques minutes, l’imprimante est prête et les protocoles réseaux les plus utilisés sont pris en compte. Le modèle de Brother talonne celui de HP, mais il ne prend pas en compte le protocole réseau LocalTalk. Pour sa part, le modèle d’Epson se trouve en difficulté, victime de la complexité d’installation de ses pilotes. Lorsqu’on a sélectionné dans une liste le pilote à utiliser, c’est le pilote d’une autre imprimante Epson qui a été installé. Le problème, dû à une erreur de correspondance entre le modèle et les pilotes associés, a nécessité une installation manuelle, ce qui a pénalisé d’autant le résultat de l’imprimante sur ce critère.
LaserJet 8150n de HP
HL-3260N de Brother
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