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Marchés publics, technos antiques
Méthodologie et critères de choix
26 février 2001 à 00:00
Méthodologie des testsLes différents tests de ce banc d’essai ont été effectués avec Windows 2000 Advanced Server (Service Pack 1). Trois des disques des serveurs étaient…
Méthodologie des tests Les différents tests de ce banc d’essai ont été effectués avec Windows 2000 Advanced Server (Service Pack 1). Trois des disques des serveurs étaient configurés en Raid 5 et le quatrième en spare (taille du stripe size réglée à 16 Ko).Les paramètres par défaut des cartes réseau Gigabit ont été conservés. La plate-forme matérielle de test comprenait cinq commutateurs (dotés de ports Fast Ethernet et/ou Gigabit X-SC), de 48 postes fixes clients pour 48, 96 et 192 utilisateurs virtuels et d’un serveur sous Windows NT 4.0 doté du logiciel Loadrunner 6.5 de Mercury Interactive pour le lancement des scripts de tests.Pour analyser la rapidité, le laboratoire a procédé à des tests FTP (en biprocesseur uniquement) et des tests HTTP (CGI/Perl en mono puis biprocesseur). Les tests FTP concernaient 3 écritures et 2 lectures de fichiers de 3 Mo par transaction. Deux niveaux de charge ont eu lieu : 48 et 96 clients pendant 5 minutes. On a retenu le nombre de transactions effectuées pendant ces 5 minutes.Les tests HTTP ont eu lieu en lecture seule sur des fichiers de 10 Mo. Le script réalise 5 lectures par blocs de 4 Ko dans des positions aléatoires du fichier, avec renvoi des données vers le client. Les tests sont réalisés avec 96 et 192 clients pendant 5 minutes. On a retenu le nombre de transactions totales effectuées durant les 5 minutes.
Les critéres de choix Sept serveurs biprocesseurs : Sécurité Dans le domaine de la sécurité, le Netfinity 5100 d’IBM et le ProLiant ML370 de Compaq surclassent les autres concurrents. Nous n’avons constaté, en effet, aucune faille majeure et ces serveurs sont les seuls à être équipés d’une batterie pour sauvegarder la mémoire de leur carte contrôleur Raid.
Pour réaliser les tests, ces contrôleurs ont été configurés en Raid 5. Les épreuves effectuées pour reconstruire les disques en cas de panne se sont correctement déroulées et ce, quel que soit le serveur.
Tous les équipements testés peuvent accueillir des alimentations redondantes, mais cette fonction est systématiquement proposée en option. NEC et Acer, quant à eux, proposent une seule prise secteur pour l’ensemble de leurs alimentations. Les autres serveurs ont besoin d’une source électrique distincte pour chaque alimentation.
Enfin, si Acer, Compaq et Fujitsu ne proposent pas de protection contre l’arrachement des câbles électriques, tous disposent d’une sécurité plus ou moins poussée contre l’enlèvement involontaire du bloc d’alimentation.
Netfinity 5100, d’IBM
ProLiant ML370, de Compaq
Sept serveurs biprocesseurs : Maintenance Qu’une intervention sur un serveur soit planifiée ou non, elle doit s’effectuer dans les plus brefs délais. Les constructeurs font donc en sorte que le remplacement des différents éléments du serveur nécessite de moins en moins l’utilisation d’outils.
Le boîtier du Netfinity 5100 d’IBM est particulièrement soigné, et l’accès aux différents éléments n’a pas nécessité d’outils spécifiques. Sur les autres modèles, la plupart des éléments sont accessibles sans problème. Les différences se font essentiellement sur la présence d’éléments guidant le flux d’air sur les unités centrales et les barrettes de mémoire vive, ces éléments pouvant éventuellement être gênants pour accéder à la carte mère.
La présence ou non de ventilation remplaçable à chaud est le second point discriminant. Tous les serveurs sont équipés, le plus souvent en option, de cartes de maintenance autorisant des actions à distance. Certaines cartes mères intègrent même directement les processeurs et le bus de maintenance. C’est le cas du PowerEdge 2400, du Netfinity 5100, du NetServer et de l’Express5800/120Le. Enfin, les diodes électroluminescentes (LED) présentes en face avant assurent, quant à elles, une vision rapide de l’état du serveur.
Netfinity 5100, d’IBM
NetServer LC 2000, de HP
Sept serveurs biprocesseurs : Administration Tous les serveurs sont accompagnés d’assistants qui aident à installer les systèmes d’exploitation, mais certains de ces assistants ne prennent pas en compte les cartes Raid. Les serveurs Altos 1200 d’Acer, Netfinity 5100 d’IBM et Express5800/120Le de NEC (dont la carte Raid testée n’est pas vendue au catalogue) sont dans ce cas de figure.
Les serveurs proposent aussi un assistant graphique évolué permettant de créer des disquettes pour recevoir les pilotes propriétaires, d’installer plusieurs systèmes d’exploitation, de configurer les cartes SCSI ou Raid et éventuellement de modifier des paramètres propres aux serveurs pour la maintenance à distance.
Les serveurs disposent de logiciels utilisant les standards SNMP et DMI. Les différences portent sur les fonctions proposées : certains logiciels n’autorisent pas la supervision de certains éléments comme les disques, les cartes réseau ou l’unité centrale. On le constate sur les serveurs d’Acer et de Fujitsu Siemens. Les serveurs de Compaq et NEC sont, quant à eux, livrés sans logiciel de prise de contrôle à distance
NetServer LC 2000, de HP
Netfinity 5100, d’IBM
Sept serveurs biprocesseurs : Evolutivité Les modèles testés sont livrés, par défaut, avec un seul processeur, mais prêts à en recevoir un second. Les disques durs s’insèrent dans des baies de disques extractibles à chaud (hot swap) . Elles ont une capacité d’accueil de 6 disques au maximum. Les autres paramètres concernent les spécificités des contrôleurs SCSI et Raid.
Le contrôleur Raid d’IBM se distingue par ses quatre canaux. Acer propose trois connecteurs libres au format 5,25 pouces en plus du lecteur de CD-ROM et du lecteur de disquettes déjà en place. Les autres n’en proposent que deux. De son côté, le serveur de Dell dispose de cinq connecteurs PCI 64 bits, le record de ce comparatif. Le Fujitsu en propose 5… mais en PCI 32 bits. Seul le serveur Dell dispose d’un connecteur compatible ISA 8 et 16 bits. Tous les serveurs sont munis de deux ports série et d’un port parallèle. Enfin, les serveurs de Compaq et de HP sont les seuls à ne pas être équipés de ports USB.
Altos 1200, d’Acer
Netfinity 5100, d’IBM.
Sept serveurs biprocesseurs : Rapidité Les résultats obtenus aux tests HTTP (CGI/Perl) ont été très homogènes. En revanche, les tests FTP ont mis en évidence des différences très importantes. Celles-ci sont liées aux disparités de performances des contrôleurs Raid, des disques durs (marques et modèles laissés au libre choix des constructeurs), ainsi que du type de bus sur lesquels les cartes sont insérées (PCI 32 ou PCI 64).
Les performances semblables réalisées par les serveurs de NEC et d’Acer lors des tests FTP avec 48 et 96 clients proviennent de leur contrôleur Raid identique (Mylex AcceleRAID 352). IBM obtient des performances régulières pour les deux niveaux de charge au cours des tests FTP. Cette caractéristique peut être imputée à la taille importante de la mémoire cache embarquée sur son contrôleur Raid : 128 Mo. Les résultats obtenus par le contrôleur installé dans le serveur IBM (ServerRAID 4H, 128 Mo de cache, 4 canaux, U160, PCI 64) n’ont rien de surprenant dans la mesure où il paraît surdimensionné par rapport aux contrôleurs des concurrents.
Netfinity 5100, d’IBM
Express5800/120Le, de NEC
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