Méthodologie des testsLes modèles ont tout d’abord été pesés et mesurés avec précision. Au niveau de l’écran, la surface totale de la partie vitrée a été…
Méthodologie des tests Les modèles ont tout d’abord été pesés et mesurés avec précision. Au niveau de l’écran, la surface totale de la partie vitrée a été mesurée, puis la surface réelle d’affichage. La luminosité du rétroéclairage a été appréciée avec un photomètre. La mesure a eu lieu au centre sur un fond blanc. Pour les tests d’autonomie en fonctionnement continu, un robot a maintenu la machine hors veille, la luminosité était réglée au minimum, le bip touche était dans la mesure du possible désactivé ainsi que toute alerte sonore. Pour évaluer la vitesse de synchronisation, un test a eu lieu avec vingt contacts, vingt rendez-vous et vingt tâches en mesurant le temps nécessaire pour effectuer l’opération. Une vérification a été faite afin de constater que tous les éléments ont été synchronisés. La synchronisation a été faite avec MS Outlook 2000. Pour apprécier la facilité d’accès aux applications, les touches de raccourcis, les menus déroulants et les écrans de sélection ont été passés au crible. Enfin, les ingénieurs ont évalué la présence et la richesse des différentes applications préinstallées en ROM, sur chacun des modèles.
Les critéres de choix Les critéres de choix : Autonomie Deux modèles se détachent de façon significative, le Visor Prism de Handspring et le Palm IIIc, qui affichent respectivement une autonomie de 20 h 15 min et de 19 h 40 min. Cela est dû en grande partie au fait qu’ils sont tous deux équipés de processeurs moins rapides. Mais on est loin des performances obtenues par certains modèles monochromes qui parviennent à dépasser 50 heures. Moins satisfaisants, les scores affichés par les modèles de Casio et de HP n’atteignent pas 10 heures, l’EM-505F obtenant modestement 7 h 50 min et le Jornada 548, 9 h 5 min. L’utilisateur en déplacement aura tout intérêt à emporter avec lui son chargeur s’il ne veut pas tomber en panne de batterie. L’iPAQ H3630, seul modèle à être équipé d’une batterie Li-ion polymère, se situe dans la moyenne avec 14 h 30 min d’autonomie. À titre indicatif, le même modèle monochrome bénéficie de 6 heures d’autonomie supplémentaire.
Visor Prism de Handspring
Palm IIIc de Palm
Les critéres de choix : Ergonomie Les assistants numériques étant dépourvus de clavier, la saisie doit se faire par l’intermédiaire de l’écran tactile. L’utilisateur peut avoir recours à deux types de systèmes, le clavier virtuel ou la reconnaissance de caractères. Pour les modèles fonctionnant avec Palm OS (Palm IIIc et Visor Prism), une zone sous l’écran est dédiée à la saisie. Pour les modèles avec Windows CE, la saisie s’effectue dans une zone d’affichage de l’écran. Autre remarque, Windows CE propose un mot dès lors que plusieurs lettres ont été entrées, ce qui évite de saisir dans leur intégralité les mots les plus courants. Mais dans tous les cas, quel que soit l’assistant, un entraînement s’impose avant de bien maîtriser la phase de saisie. Notons que Palm et Handspring proposent un clavier externe optionnel.
Tous les modèles testés offrent un affichage couleur, ce qui procure indubitablement un meilleur confort visuel, au prix d’une baisse sensible d’autonomie. Les assistants fonctionnant avec Windows CE (Casio, Compaq, HP) proposent 240 x 320 pixels de définition, ce qui se traduit par une plus grande finesse notamment au niveau du texte par rapport aux autres modèles, limités à 160 x 160 pixels. Autre inconvénient constaté sur les organiseurs de Compaq, Handspring et Palm, des reflets un peu excessifs nuisent à la bonne visibilité. Enfin, la puissance lumineuse du rétroéclairage est plus élevée sur les écrans couleur que sur les écrans monochromes. L’écran du Palm IIIc offre ainsi une luminosité de 145 candela/m2, supérieure à celle d’un écran cathodique classique. On constate 115 cd/m2 pour l’écran du Casio, 79,5, pour celui de HP, 70, pour le Visor Prism et 41, pour le Compaq. À titre indicatif, un écran monochrome offre une luminosité inférieure à 1 cd/m2.
Cassiopeia EM-505F de Casio
Visor Prism de Handspring
Les critéres de choix : Connectique et synchronisation La présence d’un port USB n’est pas systématique, puisque deux des cinq modèles (l’iPAQ et le Palm IIIc) ne le proposent qu’en option. De plus, pour le Palm IIIc, il ne s’agit que d’un adaptateur USB-Série dont la seule utilité est de permettre le raccordement à un PC dépourvu de port série, ce qui n’améliore évidemment pas la vitesse de transfert. Si les répercussions ne se font pas sentir lors d’une opération de synchronisation du type de celle que nous avons faite (lire la méthodologie), les conséquences peuvent être plus lourdes dès lors qu’il s’agit de procéder à des transferts de fichiers ou d’installer des applications. On comprend donc assez mal le choix de Compaq de ne pas proposer ce port en standard dans la mesure où Windows CE est plus destiné aux applications multimédias particulièrement consommatrices en bande passante. Autre point, tous les assistants sont capables de se synchroniser à Outlook 2000. Que ce soit sur port série ou USB, une dizaine de secondes ont suffi à synchroniser notre base de données Outlook à l’assistant.
Cassiopeia EM-505F de Casio
Jornada 548 de HP
Les critéres de choix : Encombrement Les assistants numériques couleur ne sont pas les mieux placés pour la légèreté et l’encombrement. Alors que le poids des modèles monochromes est souvent inférieur à 170 grammes, les modèles couleur avoisinent souvent 200 grammes, le Jornada de HP allant même jusqu’à 220 grammes. En comparaison, d’après notre dernière étude de ce type de matériel, un téléphone WAP pèse en moyenne environ 120 grammes. En ce qui concerne l’encombrement, mieux vaut ne pas glisser un assistant numérique dans la poche intérieure destinée au portefeuille. De ce point de vue, le Palm IIIc est celui qui est le moins volumineux. Sa longueur est inférieure à 10 cm pour une épaisseur de 12 mm. Le Jornada de HP est deux fois plus épais (24 mm) pour une longueur de plus de 13 cm. Les autres modèles ont des tailles plus proches du Jornada que du Palm IIIc.
iPAQ H3630 de Compaq
Palm IIIc de Palm
Les critéres de choix : Équipement et évolutivité Les assistants personnels sont livrés avec un agenda, une gestion de contacts, un calendrier, une calculatrice et un logiciel de prise de notes. Les modèles fonctionnant avec Windows CE ont l’avantage par rapport à ceux fonctionnant avec Palm OS d’offrir Pocket Word (traitement de texte) et Pocket Excel (tableur), compatibles avec Word et Excel pour PC de bureau. En contrepartie, les modèles de Palm et de Handspring sont dotés d’un logiciel de gestion de dépenses alors que Pocket Money n’est disponible qu’en option pour les assistants sous Windows CE. Ces derniers sont équipés d’un lecteur multimédia qui permet de lire des fichiers à la norme MP3.
En ce qui concerne l’évolutivité, les utilisateurs peuvent souhaiter ajouter de la mémoire, un modem ou encore d’autres accessoires comme une caméra vidéo. Les assistants fonctionnant avec Windows CE et munis d’un port CompactFlash peuvent évoluer facilement. C’est le cas du Jornada 548. L’iPAQ H3630 dispose d’un bus propriétaire qui permet, en option, de fournir un port CompactFlash. Pour sa part, l’EM-505F offre un port MMC (MultiMedia Card), qui limite son évolution à l’ajout de mémoire. Toutefois, à la mi-février, il devrait accepter les nouvelles cartes SD. Quant au modèle de Handspring, il est équipé d’un port propriétaire recevant des cartouches pouvant contenir des applications, des périphériques (modem, caméra, module de lecteur de fichiers MP3) ou encore de la mémoire flash. Enfin, de nombreux logiciels, fonctionnant avec Palm OS ou avec Windows CE, sont disponibles pour ces organiseurs, y compris par téléchargement sur Internet.
Jornada 548 de HP
Cassiopeia EM-505F de Casio et iPAQ H3630 de Compaq.
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