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Méthodologie et critéres de choix
5 février 2001 à 00:00
Méthodologie des testsLes logiciels de ce comparatif ont été testés sur un serveur Dell équipé d’un processeur Pentium à 700 MHz, de 384 Mo de RAM…
Méthodologie des tests Les logiciels de ce comparatif ont été testés sur un serveur Dell équipé d’un processeur Pentium à 700 MHz, de 384 Mo de RAM et d’un disque dur de 13 Go. Le laboratoire a utilisé les systèmes d’exploitation Windows 2000 Server et Windows NT 4 Service pack 6. L’évaluation des applications a consisté à recenser les différentes fonctions de chaque produit, à déterminer les compétences nécessaires à leur mise en ?”uvre et à en vérifier le fonctionnement. Plusieurs épreuves pratiques ont été mises en place. Elles consistaient à vérifier l’ergonomie du logiciel (recours à l’aide et à l’assistance technique, indication des erreurs de programmation) et la richesse fonctionnelle. Dans ce dernier cas, les ingénieurs se sont attachés à réaliser les différentes étapes nécessaires à la réalisation d’un site.
Les critéres de choix Les critéres de choix : Mise en ?”uvre des fonctions de base Ce critère détermine la simplicité d’emploi des fonctions clés des logiciels, qu’il s’agisse de la gestion du catalogue, de l’aide ou de la correction des erreurs de saisie. Les ingénieurs se sont attachés à référencer de nouveaux articles, à les regrouper en différentes catégories. Avec Commerce Server et Enfinity, la gestion des bases de données est assez simple. Ajouter de nouveaux articles ou les classer par catégories s’effectue, sans recours ni à la documentation ni au service technique de l’éditeur. Toutefois pour i. Sell, le niveau de compétence requis est plus élevé et impose aux développeurs de connaître l’organisation du site et les différents composants mis en ?”uvre. Par ailleurs, i. Sell a du mal à vérifier la cohérence des saisies effectuées par les visiteurs. Il souffre aussi de la mauvaise qualité de son aide contextuelle, mais sur ce point, il est battu par eSelling de Pivotal.
Enfinity d’Intershop
Commerce Server 2000 de Microsoft
Les critéres de choix : Analyse et suivi des clients Par leur structure même, les logiciels de commerce électronique permettent l’enregistrement des coordonnées des clients, des sommes qu’ils ont dépensées et des clics de souris effectués. Ces informations permettent de visualiser et d’enregistrer l’activité d’un visiteur sur un site, d’analyser son comportement et d’établir un profil type. Les logiciels testés présentent de grandes disparités dans ce domaine. Ainsi, Commerce Server 2000 se révèle le plus performant. Il possède un module capable, au vu de l’activité de l’internaute, d’émettre des prédictions sur les comportements d’achat et de calculer des segments de marché. Mais la gestion de ces données demande de configurer le logiciel ou de lui ajouter des composants. La version standard d’Enfinity d’Intershop est moins bien fournie sur ce point. Pour procéder à des analyses avancées, il est nécessaire d’acquérir NetGenesys, de l’éditeur éponyme.
i. Sell d’Informix est encore plus lourdement pénalisé. Il est livré avec un moteur de règles destiné à personnaliser les pages du site. Construites à l’aide d’une syntaxe proche du langage naturel, ces règles permettent d’afficher dans certaines pages une information ciblée en fonction de l’historique du client. Une fonction qui rend la génération personnalisée du catalogue très dynamique, mais demande la création de scripts JHTML. Or, malgré maints essais et tentatives auprès de l’éditeur, il fut impossible d’activer cette fonction. Quant à Pivotal, la sanction est encore plus radicale, puisque pratiquement toutes les fonctions d’analyse et de suivi de la clientèle ne sont disponibles que par certains modules de la suite logicielle de GRC de l’éditeur. Les tests n’ont donc pas pu être effectués. De plus, contrairement aux trois autres, le logiciel ne propose pas d’exporter les données résultant de l’activité des clients.
Commerce Server 2000 de Microsoft
Enfinity d’Intershop
Les critéres de choix : Fonctions commerciales et marketing Si les actions commerciales diffèrent d’une entreprise à une autre, les sites marchands possèdent cependant, pour la plupart d’entre eux, des éléments communs. Paniers, listes de cadeaux, campagnes promotionnelles, etc. Enfinity se distingue par la richesse fonctionnelle de son catalogue. C’est en effet l’un des rares avec i. Sell à prendre en compte en standard la gestion des stocks. Il possède en outre, comme Commerce Server, une option de modélisation graphique des processus d’achat.
En revanche, les pratiques de marketing constituent le talon d’Achille des quatre logiciels. La mise en ?”uvre de ventes par lots ou de campagnes de publicité demande, pour la plupart des logiciels, des connaissances en programmation objet ou en langage de script. Un problème d’autant plus sensible lorsqu’on aborde notamment les mécanismes de cross-selling (proposer un produit B lors de l’achat d’un produit A) ou d’up-selling (proposer un article plus cher que celui qui a été choisi). Contrairement à eSelling de Pivotal, Commerce Server ne propose pas cette fonction en standard et demande de recourir à des scripts tout comme i. Sell et, dans une moindre mesure, Enfinity. i. Sell est également pénalisé à cause de la faiblesse de son aide contextuelle sur ce sujet. La mise en place du mécanisme nécessite une bonne maîtrise des pages JSP (Java Server Pages).
Enfinity d’Intershop
eSelling de Pivotal
Les critéres de choix : Back office Le laboratoire s’est attaché à évaluer l’interopérabilité des logiciels de création de site avec un système d’information ainsi que leur capacité à produire des statistiques commerciales. Si les connexions avec d’autres applications passent systématiquement par l’emploi de modules supplémentaires, les applications sont mieux pourvues en outils décisionnels. Microsoft et Intershop proposent à peu près les mêmes fonctions en standard, mais celles d’Enfinity sont plus simples à mettre en ?”uvre. L’accès aux statistiques commerciales (produit le plus vendu, chiffre d’affaires en cours…) concerne principalement les non-informaticiens. Les deux logiciels utilisent des cubes Olap (On Line Analytical Processing) pour dresser des rapports selon des axes prédéfinis. Intershop a intégré pour cela dans Enfinity l’outil de reporting PowerPlay de Cognos. i. Sell, quant à lui, propose par défaut le générateur de rapports Crystal Report avec lequel il n’a malheureusement pas été possible de remplir les tables. Un bug connu d’Informix qui devrait rapidement trouver une solution.
Enfinity d’Intershop
Commerce Server 2000 de Microsoft
Les critéres de choix : Production Comme on l’a vu, aucune des applications ne dispose en standard de connexions avec des systèmes informatiques existants. Elles procèdent, en standard, par importation des informations dans les catalogues électroniques. Ces dispositifs entraînent une redondance de données et provoquent, de fait, des problèmes de synchronisation. Cela peut se traduire par la vente de produits qui n’existent plus, ou d’articles dont le prix est incorrect. Si la majorité des logiciels proposent un import de fichiers (au format XML ou CSV), tous ne gèrent pas la même quantité d’informations et n’offrent pas tous les mécanismes de contrôle. Ici, seul Enfinity sait gérer en standard les conflits lors des procédures d’import et est capable d’indiquer la cause ou l’origine du conflit. Commerce Server 2000 peut importer les données par un simple paramétrage, mais exige un composant objet si une personnalisation de l’import est nécessaire. Nous n’avons pas mis en ?”uvre les fonctions d’import de i. Sell d’Informix. Celles-ci sont, en effet, d’une telle complexité qu’elles requièrent un soutien important de la part de l’éditeur.
Enfinity d’Intershop
Commerce Server 2000 de Microsoft
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