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Méthodologie et critéres de choix
22 janvier 2001 à 00:00
Méthodologie des testsChaque onduleur a été testé sur une plate-forme composée d’une vingtaine de PC (soit une charge non linéaire de 1 750 W). Divers appareils…
Méthodologie des tests Chaque onduleur a été testé sur une plate-forme composée d’une vingtaine de PC (soit une charge non linéaire de 1 750 W). Divers appareils ont été employés pour réaliser les tests électriques : un variateur de tension de 0 à 300 V permettant de déterminer le seuil à partir duquel l’onduleur redresse ou rabaisse le courant et passe en mode batteries (tests de commutation) ; un condensateur électrochimique de 50 microfarads délivrant des charges et des décharges entre le fil neutre et le fil de terre à l’entrée de l’onduleur (bruit de mode commun) ; un oscilloscope numérique d’une fréquence d’échantillonnage maximale de 500 MHz et un système d’acquisition des données électriques. Un bruit de mode différentiel a été provoqué en connectant brutalement sur le secteur (en amont de l’onduleur) six PC. Pour évaluer l’autonomie, le temps de décharge des batteries a été mesuré dans trois contextes différents, après une coupure continue du secteur, après plusieurs coupures successives et après seulement deux heures de recharge des batteries. Les tests d’administration ont, quant à eux, été pratiqués en local et par le réseau sur deux serveurs NT et Windows 2000 (Pentium II cadencés à 300 MHz), dont un équipé d’OpenView B6. 10 de HP. Il s’agissait, tout d’abord, d’évaluer les indicateurs de l’état électrique de l’onduleur, puis d’apprécier la fiabilité et la qualité des procédures d’arrêt lancées sur les serveurs protégés.
Les critéres de choix Sécurité Le niveau de sécurité d’un onduleur est déterminé par la qualité et la stabilité du courant de sortie, mais aussi par sa capacité à absorber les bruits électriques. De fait, les onduleurs ayant recours à la technologie en ligne partent favoris pour ce critère, car ils traitent le courant en permanence, contrairement aux onduleurs en ligne interactive qui contrôlent le courant d’entrée, mais ne le filtrent qu’en cas d’incident. On constate donc pour ces derniers un délai de quelques millisecondes entre la détection de l’incident et la commutation de l’appareil en mode batteries. Les résultats de nos tests illustrent bien cette opposition technologique, puisque les trois onduleurs en ligne dominent le classement. Le Pulsar EXtreme 3000 de MGE se démarque cependant des modèles de Liebert et de Nitram en réalisant les meilleures performances pour la quasi-totalité des tests : distorsion harmonique extrêmement faible (1 %), immunité totale au bruit de mode différentiel, variation de tension très faible quel que soit l’incident provoqué, etc. De plus, il peut fonctionner sur le secteur même si la tension tombe à 100 V, sans que cela se répercute sur le courant de sortie. Nous sommes bien loin des résultats du Powerware 5119 RM, dernier du classement, dont la tension de sortie présente une distorsion harmonique élevée (8 %) et une impédance non négligeable.
Pulsar EXtreme 3000 de MGE
UPStation GXT 3000 de Liebert
Autonomie Évaluer l’autonomie d’un onduleur ne se résume pas à mesurer le temps que mettent les batteries, gonflées à bloc, à se décharger. Une utilisation en environnement perturbé, par exemple, implique de fréquentes sollicitations des ressources d’énergie. Les onduleurs ont donc été soumis à plusieurs tests, les batteries ayant été chargées pendant 48 heures : le temps de décharge a été mesuré après une seule coupure du secteur, mais aussi après deux coupures successives. Un dernier test consistait à mesurer le temps de décharge des batteries après seulement 2 heures de recharge. Pour tous les tests, le Powerware 5119 RM obtient le meilleur résultat, avec une moyenne de 14 minutes. C’est le seul dont le temps de décharge, après plusieurs coupures, est supérieur au délai d’épuisement des batteries pleines, grâce à un système de conversion d’énergie évolué. Fabriqué par Powerware (racheté par Invensys Power Systems), le R3000 XR de Compaq présente aussi une bonne autonomie, avec 11 minutes 10 secondes au maximum. On ose alors à peine évoquer l’autonomie de 4 minutes 29 secondes de l’US9001 de Nitram, qui tombe à 1 minute 36 secondes après des coupures successives.
Powerware 5119 RM d’Invensys Power Systems
R3000 XR de Compaq
Intégration Gain de place oblige, les onduleurs n’ont pas échappé à la grande vogue du rack. Ainsi, leur intégration dans un rack de 19 pouces faisait partie des spécifications requises. Le R3000 XR de Compaq se révèle être le plus compact des produits testés, avec une épaisseur de seulement 2U pour 37 kg. Seul produit modulaire de ce banc d’essai (3 blocs de 1 kVA), l’US9001 de Nitram est du même coup plus imposant (7U) et presque deux fois plus lourd que le Pulsar EXtreme 3000 de MGE. Or, le poids d’un appareil peut être un handicap lorsqu’il est nécessaire de démonter le rack pour effectuer des opérations de maintenance. L’accessibilité des batteries en face avant a donc été prise en compte dans le calcul de la note. L’UPStation GXT 3000 de Liebert et le modèle de MGE sont ici lourdement pénalisés par leur mauvaise ergonomie, qui oblige le technicien à démonter le rack pour changer la moindre batterie. La qualité de la documentation d’installation et de montage des racks est assez inégale : très complète chez Nitram, celle fournie par APC a été jugée peu pratique par notre laboratoire.
R3000 XR de Compaq
Powerware 5119 RM d’Invensys Power Systems.
Administration Les fonctions d’administration des onduleurs ont bien plus évolué ces dernières années que leur technologie. Les logiciels qui les accompagnent présentent néanmoins des fonctions inégales et sont plus ou moins pratiques à exploiter. Ainsi, seuls MGE et Liebert proposent un logiciel unique pour l’administration locale et distante. Mais si MultiLink de Liebert permet d’arrêter correctement les serveurs protégés par une connexion réseau, il n’offre aucune fonction de monitoring, ce qui relègue son onduleur à l’avant-dernière place du classement. En revanche Solution-Pac de MGE tire son épingle du jeu, grâce à une très bonne ergonomie et de nombreux indicateurs. Pas moins de trois logiciels sont nécessaires chez Compaq : Power Management pour une administration locale depuis un serveur Compaq, LanSafe III depuis un autre serveur et OnliNet pour une administration distante par SNMP. Malheureusement, les tests d’administration réseau n’ont pas pu être pratiqués sur le R3000 XR, la carte SNMP n’étant pas disponible lors du banc d’essai. Les autres onduleurs se sont globalement bien comportés lors des épreuves réseau. À signaler tout de même les faiblesses des modèles d’APC et d’Invensys Power Systems, qui ne sont pas parvenus à lancer les procédures d’arrêt des serveurs par liaison Ethernet, et la configuration complexe de l’agent SNMP de l’onduleur de Nitram.
Pulsar EXtreme 3000 de MGE
Smart-UPS 3000 RM d’APC
Maintenance L’US9001 de Nitram trouve enfin l’occasion de s’illustrer dans ce banc d’essai en obtenant la note maximale pour le critère de la maintenance. Cet appareil à tolérance de panne est composé de blocs complets onduleurs-batteries, il suffit d’appuyer sur un bouton pour retirer un module entier au lieu de démonter les batteries. On peut même effectuer des remplacements à chaud, y compris si l’onduleur est en mode batteries. Alors que ces opérations de maintenance sont relativement simples avec les modèles d’APC, de Compaq et d’Invensys Power Systems, elles se révèlent plus complexes avec ceux de Liebert et de MGE : il faut retirer les onduleurs des racks et ouvrir le capot des appareils. Les six onduleurs disposent de fonctions d’autotests, réalisés au démarrage, portant sur l’état des batteries ou sur les alarmes sonores (seul le Powerware 5119 RM n’effectue pas ce dernier test). L’UPStation GXT 3000 et le Pulsar EXtreme 3000 proposent en plus des tests pour le mode dérivation et le redresseur de tension.
US9001 de Nitram
Smart-UPS 3000 RM d’APC, R3000 XR de Compaq et Powerware 5119 RM d’Invensys Power Systems
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