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Méthodologié et critères de choix
27 novembre 2000 à 00:00
Méthodologie des tests Les serveurs web testés ont été reliés par un lien Gigabit Ethernet à une baie de stockage NAS Auspex (six disques 36 Go…
Méthodologie des tests Les serveurs web testés ont été reliés par un lien Gigabit Ethernet à une baie de stockage NAS Auspex (six disques 36 Go en Raid 5) où figuraient toutes les données utilisées pour les tests de performance. Un second lien Gigabit Ethernet assurait une connexion avec deux commutateurs 10/100 et un commutateur Gigabit.Ces derniers étaient reliés à des stations de travail sous NT et à une station équipée de Load Runner de Mercury. Les épreuves ont consisté en un test transactionnel de type CGI/Perl dynamique et un test HTTP statique. Le script Perl utilisé a lancé des écritures et des lectures dans des fichiers de manière aléatoire (taille de blocs déterminée) sur les disques de la baie. Il a permis de vérifier la tenue du serveur web et ses capacités à traiter des requêtes HTTP lançant des scripts CGI. Le test a duré cinq minutes pendant lesquelles 180 clients virtuels ont été activés simultanément. Le test statique a permis de lancer la consultation de pages web statiques par plusieurs clients virtuels.Les pages HTML (64 000 au total) étaient installées sur les disques de la baie NAS. 80 utilisateurs virtuels ont consulté simultanément 650 pages qui leur étaient propres, et ce, dans un laps de temps non défini.
Les critères de choix Rapidité Deux types de tests ont été réalisés, avec un puis deux processeurs actifs. Le premier, CGI/Perl dynamique, a permis d’évaluer la performance des serveurs sur le plan transactionnel. Le second test, HTTP statique, consistait à consulter des pages HTML (16 000) sur un site web. Les pages HTML étaient également stockées sur la baie Auspex. Pour les tests CGI/Perl dynamique, les écarts constatés ne sont pas trop importants. Le serveur IIS 5. 0 réalise le plus grand nombre de transactions, suivi par les modèles d’Apache et de iPlanet. Il semble que l’IIS de Microsoft soit mieux adapté à l’exécution de nombreux scripts Perl simultanément, dans l’environnement de test (lire Méthodologie). Le serveur Apache disposait pourtant d’un interpréteur Perl en mémoire afin d’augmenter ses performances. Mais le noyau Linux installé (2. 2. 14), moins performant que la version 2. 4, a pu jouer en sa défaveur. Cette version 2. 4 n’a pu être mise en ?”uvre pour cause d’incompatibilité avec les pilotes de la carte Gigabit ACEnic d’Alteon. Le serveur de iPlanet, légèrement distancé par celui de Microsoft, donne néanmoins de bons résultats. À l’issue des tests HTTP, le serveur web Apache étonne cette fois par ses résultats et semble le mieux adapté à la consultation de pages HTML statiques. À configuration matérielle égale, il obtient des performances trois fois supérieures à celles du serveur IIS en mode biprocesseur, et cinq fois meilleures en mode monoprocesseur. Le serveur IIS affiche des résultats moyens en biprocesseur et équivalents au serveur iPlanet en monoprocesseur. Précisons que les modules graphiques Webmin et X-Window du serveur Apache n’étaient pas lancés lors des tests, afin d’éviter de surcharger inutilement la tâche du processeur. Ces écarts peuvent être justifiés par l’implémentation du système de fichiers. Linux et Solaris utilisaient NFS alors que Windows 2000 fait appel à CIFS pour accéder aux disques. En revanche, la performance des disques ne peut pas avoir d’implication dans la différence des résultats, les données étant, dans les trois cas, stockées sur ceux de la baie Auspex sur la même grappe Raid 5. De même, la taille du stripe size (c’est-à-dire la taille des blocs de données), sur la grappe Raid de l’Auspex et celle utilisée pour la lecture et l’écriture aléatoires dans le fichier de 100 Mo, ont été, dans tous les cas, de 4 Ko. Enfin, la présence ou non de cache peut avoir une influence importante dans les résultats de ce test spécifique. Mais la baie NAS Auspex et les serveurs web en étaient tous équipés.
Apache 1. 3. 12 d’Apache Software Foundation-Red Hat Linux 6. 2.
IIS 5. 0 de Microsoft-Windows 2000 Advanced Server.
Administration Le laboratoire s’est attaché aux grandes fonctions d’administration, à savoir la première mise en service, l’administration à distance, la gestion des sites web, les sauvegardes, les fonctions avancées et les logs. Le serveur de iPlanet présente les meilleures caractéristiques. Son interface web conviviale et sa richesse fonctionnelle le rendent simple à administrer. Les serveurs Microsoft IIS et Apache présentent, eux, quelques faiblesses. Lors de la première mise en service, le serveur Apache ne peut être installé avec une console d’administration par défaut.
La configuration se fait uniquement dans un fichier texte httpd. conf, et il faut mettre en ?”uvre un module d’administration graphique de type Webmin pour disposer d’une interface web. Quant à IIS, il fait l’impasse sur les outils de sauvegarde de la configuration du site. Avec le serveur Apache, on ne dispose pas d’historique des modifications apportées sur le serveur.
S’agissant des fonctions avancées, Apache est le seul à ne pas proposer de fonction de visualisation graphique de la carte du site. En revanche, tous les trois permettent d’enregistrer les erreurs internes au serveur (connexion, exécution de scripts, etc. ) dans un fichier, et les fichiers de logs peuvent être archivés.
Web Server Enterprise Edition 4. 1 de iPlanet-Solaris 8.
IIS 5. 0 de Microsoft-Windows 2000 Advanced Server.
Sécurité Le serveur de iPlanet ne présente pas de défauts majeurs en terme de sécurité ce qui lui vaut une note maximale. La richesse des ACL (listes de contrôle des autorisations d’accès) lui permet en effet d’être plus pointu dans la configuration de la sécurité que les deux autres serveurs testés. Cela étant, les trois permettent une gestion des accès au serveur par login ou encore d’utiliser la base utilisateurs/groupes propre au système d’exploitation du serveur. Seul, le serveur IIS n’autorise pas l’authentification à l’aide d’une base utilisateur propre au serveur HTTP. Selon Microsoft, cela ne serait pas une lacune dans la mesure où l’authentification des utilisateurs du système d’exploitation est suffisante. Pour Apache, il s’agit, en revanche, d’un atout. Du point de vue de la sécurité, l’accès à toute autre application que le serveur web par un internaute serait sécurisé à 99 %. Sur le plan de la flexibilité, l’administrateur y gagnerait : avec Unix, par exemple, la création d’un compte utilisateur sur le système d’exploitation serait plus complexe que la création d’un compte lié au serveur web.
Autre point, les trois éditeurs assurent l’authentification par rapport à un annuaire LDAP, mais celle-ci n’a pas été vérifiée par le laboratoire. Ils l’annoncent aussi auprès d’un annuaire de type NDS (NetWare Directory Service). Le serveur de iPlanet est livré avec la version exécutable de Netscape Directory Server, un annuaire à protocole LDAP (Lightweight Directory Access Protocol). Windows 2000 inclut également un annuaire LDAP qui peut s’interfacer avec IIS. Quant à Apache, avec Linux, l’annuaire est un module indépendant. Enfin, les serveurs proposent tous des restrictions d’accès à des adresses IP, groupes d’adresses, utilisateurs, ou fichiers.
Web Server Enterprise Edition 4.1 de iPlanet-Solaris 8.
Apache 1. 3. 12 d’Apache Software Foundation-Red Hat Linux 6. 2.
Évolutivité Parmi leurs fonctions communes, tous font office de serveur web multi-adresse (un serveur web peut avoir plusieurs adresses) et multisite (création possible de plusieurs sites sur un même serveur web). De la même manière, ils assurent les fonctions de serveur FTP : IIS abrite un serveur FTP, Web Server Enterprise fonctionne avec Solaris qui intègre un serveur FTP par défaut. Pour Linux, il existe différents serveurs FTP disponibles gratuitement. Tous gèrent l’interface externe CGI. Mais c’est sur la portabilité sur des systèmes d’exploitation différents que des disparités se font sentir. Le serveur Apache est le plus ouvert tandis que IIS est limité au monde Microsoft.
Apache 1. 3. 12 d’Apache Software Foundation-Red Hat Linux 6. 2.
Web Server Enterprise Edition 4. 1 de iPlanet-Solaris 8.
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