A bas la ségrégation!
Formation en ligne, la mal aimée
Methodologie et critères de choix
13 novembre 2000 à 00:00
Methodologie des tests Pour ce banc d’essai nous avons demandé une configuration de station de travail intégrant deux processeurs Pentium III Xeon à la plus haute…
Methodologie des tests Pour ce banc d’essai nous avons demandé une configuration de station de travail intégrant deux processeurs Pentium III Xeon à la plus haute fréquence possible (à défaut des Pentium III), une archiecture disque Raid, deux disque de 9 Go au mois et un monitor de 19 pouces au minimum. le budget maximal a été fixe à 60 000 F (9147 ?), de manière à constater les choix techniques que les constructeur seraint amenés à opérer. Dans un souci d’equité des épruves, nous avons dû, pour les configurations ne respectants pas le budget fixé, intervenir au niveau de la quantuté de mémoire vive (tous les tests ont été effectués avec 256 Mo) ou niveau de la carte graphique (remplacement de la carte HP Visualize FX10 par Elsa Gloria II également au catalogue du constructeur).Les tests 2D consistaient en l’exécution de macros dans Excel et Photoshop avec une définition de 1024 x 768 p/p en 32 bits. Les tests 3D avaient pour but de mesurer les temps de calcul et d’affichage d’animations 3D sous SoftImage 3.9.1 et XSI 1.0 d’avid Technology (en mode filaire et en mode texturé, avec et sans lissage). Ibm et Intergraph n’ont pas fait partie du comparatif. Le premier na pu nous fournir son Intellistation M Pro dans les délai. Le second a été racheté dernièrement par SGI.
Les critères de choix Performance générale Qu’il s’agisse de travailler sur des documents financiers ou de traiter des images haute définition avec Photoshop, la Dell Precision 620 devance ses concurrentes. Son circuit graphique GeForce 2 GTS, à la traîne en ce qui concerne les épreuves de rendu OpenGL 3D lourdes, montre ici sa pleine efficacité.
Avec Excel, la Precision 620 se montre ainsi près de 7 % plus rapide que la station de Compaq, équipée des mêmes processeurs Xeon à 866 MHz. L’utilisation par Dell de deux disques durs à 10 000 tr/min en mode Raid 0 peut également expliquer ce résultat. Plus étonnante est la dernière place de HP pour ce critère. La Visualize x-class accuse dans cette catégorie d’épreuves un retard de plus de 2 % sur le modèle SGI. Lors de nos tests, elle exploitait pourtant la même carte graphique que la machine de Compaq (Elsa Gloria II) et le même circuit graphique que la SGI (un processeur Quadro).
L’explication tient certainement aux mauvais résultats obtenus en matière de calcul lors du test Mental Ray de Soft-Image, pris en compte dans la notation. Ce test de calcul pur nécessite en effet une utilisation intensive de la mémoire vive, point sur lequel la station de HP se démarque de l’ensemble de ses rivales en étant la seule à exploiter de la SDRAM.
Precision 620 de Dell.
Silicon Graphics 550 de SGI.
Performance en 3D En matière de rapidité 3D OpenGL, la Silicon Graphics 550 de SGI devance toutes ses rivales et ce, quelle que soit l’épreuve. Son circuit Quadro de nVidia, associé à un pilote optimisé par SGI, fait merveille. Pour preuve, le sous-système graphique proposé par SGI permet à la station sur les épreuves OpenGL intensives de damer le pion à des rivales pourtant équipées de processeurs plus rapides. Selon les cas, la station de SGI est de 6 à 23 % plus rapide que les autres modèles testés.
La Professional WorkStation SP750 de Compaq, équipée du même processeur graphique (Quadro) et de la même quantité de mémoire vidéo, est ainsi plus de deux fois moins rapide que la station de SGI lors du calcul d’une animation OpenGL lourde en mode filaire. La Professional WorkStation SP750 exploite pourtant un pilote optimisé par Compaq. HP s’en sort mieux et arrive deuxième avec, notamment, un traitement efficace des documents avec fonctions de lissage activées.
La Precision 620 de Dell, bien qu’équipée du circuit GeForce 2 GTS, plus récent que le Quadro, voit sa performance s’effondrer lors du rendu de documents OpenGL lourds (plus de 7 fois plus lente que la station de SGI). Le circuit GeForce 2 GTS, dépourvu de fonctions de lissage matériel et accédant ici à seulement 32 Mo de mémoire, et un pilote nVidia orienté jeux expliquent ce résultat.
À l’opposé, des cartes de haut de gamme comme la FX10 de HP conservent malgré leur prix élevé (surcoût de 12 000 F ht, 1 829 g, par rapport à la carte Elsa Gloria II) un avantage certain dans le domaine professionnel. Testée en marge de ce comparatif, cette dernière carte montre son efficacité en matière de rendu OpenGL lourd (texturé avec lissage). L’opération ne lui prend que 6 secondes là où les cartes à base de circuit nVidia nécessitent 6 à 7 minutes.
Silicon Graphics 550 de SGI.
Visualize x-class de HP.
Équipement et évolutivité Parmi toutes les stations de ce comparatif, c’est la Professional WorkStation SP750 de Compaq qui l’emporte sur le plan de l’équipement et de l’évolutivité. Non content de proposer les processeurs qui comptent parmi les plus rapides (des Pentium III Xeon à 866 MHz), le constructeur intègre aussi deux contrôleurs SCSI. Le premier, d’origine Adaptec, est de type Ultra 160 monocanal et implanté sur la carte mère. Le second n’est autre que le contrôleur DAC 960 de Mylex, de type Ultra Wide avec 8 Mo de mémoire cache. De fait, la station dispose de deux ports SCSI externes pour relier une baie de disques, des périphériques de sauvegarde ou encore un scanner. Concernant la mémoire, les huit bancs Rimm lui permettent de gérer jusqu’à 8 Go de mémoire Rambus (sous réserve de disponibilité de modules de mémoire supérieure à 256 Mo).
La station Precision 620 de Dell talonne le modèle de Compaq. C’est la seule à offrir un contrôleur Raid à la norme Ultra 160 et disposant de la taille de mémoire cache la plus importante : 64 Mo. C’est aussi la station qui offre, en théorie, la capacité disque la plus élevée avec ses deux unités Quantum Atlas 10K, l’une de 18,2 Go, l’autre de 9,1 Go. Par rapport au modèle de Compaq, elle offre l’avantage d’être livrée avec un moniteur à tube de 21 pouces de diagonale, contre 19 pouces sur la SP750.
La Silicon Graphics 550 de SGI est la seule à proposer en standard une sortie vidéo numérique DVI et une sortie vidéo TV.
Le modèle de HP est enfin le seul à permettre immédiatement l’utilisation de 4 Go de mémoire SDRAM PC 133, de loin la moins onéreuse.
Professional WorkStation SP750 de Compaq.
Precision 620 de Dell.
Sécurité des données Comme c’est le cas en matière de serveurs, la sécurité des données revêt un intérêt primordial pour les stations de travail. Dans ce domaine, la Precision 620 de Dell prend l’avantage. C’est le seul modèle de ce comparatif à disposer d’une unité de sauvegarde amovible, en l’occurrence un ZIP 250 de Iomega. L’utilisateur peut ainsi sauvegarder régulièrement les documents sur lesquels il travaille au quotidien. Le constructeur est aussi l’un des rares à proposer un contrôleur Raid matériel avec deux disques durs. L’utilisateur soucieux de sécurité pourra ainsi configurer son sous-système disque en Raid 1 pour dupliquer en permanence le contenu de son disque de travail sur un disque de secours, avec, il est vrai, une perte de performance nette par rapport au mode Raid 0 utilisé lors des tests. C’est d’ailleurs le choix que Compaq a fait.
La Professional SP750 est en effet la seule à nous avoir été livrée avec un sous-système disque configuré pour privilégier la sécurité plutôt que la performance. Un simple dispositif de sauvegarde (lecteur de bande ou unité de disque dur amovible) supplémentaire aurait, de fait, permis à Compaq de décrocher la première place pour ce critère.
Precision 620 de Dell.
Professional WorkStation SP750 de Compaq.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp .