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Les grosses têtes
Méthodologie et critères de choix
6 novembre 2000 à 00:00
Méthodologie des tests La plate-forme physique de tests était constituée de 24 PC, de 4 serveurs de sites web et du serveur de cache placé sur…
Méthodologie des tests La plate-forme physique de tests était constituée de 24 PC, de 4 serveurs de sites web et du serveur de cache placé sur un réseau Fast Ethernet 100 Mbit/s commuté. Le laboratoire a utilisé un réseau local commuté à 100 Mbit/s à défaut d’une liaison WAN pour éviter les perturbations. Les critères Performances et Ergonomie ont fait l’objet de tests. Les deux autres, Protocoles gérés, Administration et supervision ont été évalués à partir des informations données par les constructeurs. Ces deux critères ont été notés par rapport à la présence ou l’absence de certaines fonctions, avec une pondération suivant leur intérêt.Le contenu (pages web) manipulé lors des mesures de rapidité était constitué de copies de plusieurs sites réels, hébergées sur les 4 serveurs disponibles par HTTP. Chacun des 24 PC émulait 4 clients (soit 96 au total), équipés de navigateurs Internet Explorer 5. 0. La charge a été répartie par groupes de 24 clients pour chaque serveur web. Chaque client devait charger 300 pages web les unes après les autres. Certaines d’entre elles contenaient des images (GIF ou JPEG). L’ergonomie a été évaluée en réalisant des scénarios de mise en service et de configuration.
Les critères de choix Performances La rapidité de chargement d’une page web est la première qualité que doit posséder un serveur de cache. Pour établir une mesure de référence, des tests ont été au préalable effectués sans serveur de cache. Ensuite, les ingénieurs du laboratoire ont mesuré le temps moyen mis par le client pour charger une page quand la page n’était pas stockée sur le serveur de cache (mode miss ), et quand elle était déjà dans le cache (mode hit ). Puis, les mesures ont été reprises en instaurant un trafic de fond non quantifié, mais strictement identique lors de tous les tests, afin de simuler le fonctionnement du serveur de manière réaliste. Ce trafic était constitué par un groupe de clients supplémentaires s’adressant à de nouveaux serveurs web. Les résultats sont nets. Le serveur de cache TaskSmart C600 de Compaq est le plus rapide. Pour les 96 clients sans trafic de fond, il traite en mode hit plus de 200 pages par seconde, contre 180 pages pour le NetCache, 122 pages pour le modèle de Dell et 54 pages pour le serveur de Cobalt. Avec un trafic de fond, la hiérarchie reste la même. La victoire du modèle de Compaq est due à la puissance de son processeur (Pentium III à 667 MHz) et à la vitesse de ses disques (10 000 tr/min). En mode miss , le serveur de Compaq se place aussi devant les autres, le modèle de Dell étant légèrement plus performant que celui de Network Appliance (79 pages chargées contre 76). Les faibles performances systématiques du modèle de Cobalt sont dues à l’emploi d’un disque dur IDE alors que les autres serveurs sont équipés de disques SCSI.
TaskSmart C600 de Compaq.
NetCache C1100 de Network Appliance
Ergonomie et installation Les tests concernant l’ergonomie des différents serveurs ont été réalisés à partir de scénarios de mise en route. Aucun serveur ne l’emporte nettement ; le CacheRaQ 2 obtient la meilleure note avec 9,44, les serveurs de Dell et de Network Appliance finissant derniers ex aequo avec 8,74.
Le système d’exploitation et le serveur de cache sont préinstallés pour tous les modèles. La différence s’effectue sur la configuration initiale (adresse IP et paramétrage) et sur la configuration des interfaces réseaux. La configuration initiale du serveur nécessite d’attribuer une adresse IP, puis d’effectuer quelques paramétrages à travers une interface web. Sur ce point, le modèle de Cobalt est le plus simple à installer : il suffit d’entrer l’adresse IP à l’aide du panneau de commandes situé sur la face avant, le reste de la configuration se faisant par le réseau. Le démarrage des serveurs de Compaq et de Dell s’effectue avec une disquette, fournie par le constructeur, qui copie les paramètres sur le serveur. Avec le serveur de cache de Network Appliance, la configuration s’effectue depuis un PC via Telnet. Il faut saisir les adresses IP des interfaces, ainsi que des masques de sous-réseau, l’adresse du serveur DNS et de la passerelle. Par ailleurs, les quatre serveurs testés permettent un réglage fin de la politique de mise en cache des éléments. Les paramètres sont facilement accessibles, mais nécessitent de passer par une phase d’optimisation délicate et réservée aux spécialistes. Enfin, la configuration de la carte réseau du serveur de Cobalt s’effectue automatiquement et il est impossible d’y apporter la moindre modification (une limitation habituelle des pilotes Linux pour cartes réseaux). Pour les autres modèles, le paramétrage de la carte donne accès aux réglages habituels.
Méthodologie des tests
CacheRaQ 2 de Cobalt
TaskSmart C600 de Compaq
Richesse fonctionnelle et protocoles gérés Les protocoles gérés par les serveurs testés définissent le type d’objets qu’ils peuvent mettre en cache, leur mode de fonctionnement et leur capacité à répartir les charges. Les quatre serveurs de cache gèrent les pages HTML, les images GIF, JPEG, etc. , les fichiers téléchargeables par HTTP (. exe, . zip, PDF, MPEG), les fichiers FTP et les applications Java. Seul le NetCache C1100 sait gérer les flux de news NNTP (Networks News Transport Protocol), ce qui permet d’accélérer les accès aux serveurs de groupes de discussion, ainsi que les flux de streaming audio et vidéo selon les protocoles RTSP (Real Time Streaming Protocol) et MMS (Microsoft Multimedia Streaming). Ces deux dernières fonctions sont toutefois proposées en option.
En ce qui concerne les protocoles de fonctionnement, tous gèrent Internet Cache Protocol (ICP), qui permet la prise en charge d’une requête sur le réseau par un second serveur de cache si le premier est trop occupé ou ne possède pas la page demandée. En revanche, le CacheRaQ 2 – et c’est le seul du comparatif à ne pas disposer de ces fonctions – n’est pas compatible avec les protocoles WCCP et WPAD. WCCP (Web Cache Control Protocol) s’emploie uniquement avec les routeurs de Cisco et permet de faire du cache transparent. Ces derniers renvoient la requête HTTP vers le serveur de cache compatible WCCP, sans avoir à configurer les postes clients (d’où le qualificatif de transparent). Au contraire, le protocole WPAD (Web Proxy Autodiscovery Protocol) permet de simplifier l’utilisation des serveurs en mode non transparent, en évitant la configuration manuelle du navigateur Internet Explorer 5. 0. WPAD conna”t toutefois des limites dans la gestion de la qualité de service et de la redondance.
NetCache C1100 de Network Appliance
TaskSmart C600 de Compaq et PowerApp. cache 100 de Dell
Administration et supervision Ce critère analyse les capacités d’administration du serveur de cache, à travers l’interface web ou par des lignes de commande (liaison série, Telnet), mais aussi les fonctions de sauvegarde et de restauration de la configuration, de remontée d’alertes et de rapports de statistiques. La notation s’est effectuée à partir des déclarations des constructeurs. Résultat : le TaskSmart de Compaq, le PowerApp de Dell et le NetCache de Network Appliance se retrouvent dans un mouchoir de poche, pratiquement ex aequo, devançant de peu le CacheRaQ 2 de Cobalt. Ce petit écart est principalement dû à l’impossibilité pour le CacheRaQ 2 de sauvegarder et de restaurer sa configuration. En contrepartie, il obtient la meilleure note pour les fonctions de surveillance et de rapports statistiques. Il dispose des données les plus complètes (avec, par exemple, le temps de latence moyen de chargement des objets non présents dans le cache). En revanche, elles ne sont pas délivrées en temps réel contrairement à ce qui se passe avec les autres modèles de ce banc d’essai comparatif.
TaskSmart C600 de Compaq, NetCache C1100 de Network Appliance et PowerApp. cache 100 de Dell
CacheRaQ 2 de Cobalt
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