Tous les domaines de l’activité économique, humaine et sociale sont désormais affectés par la diffusion des nouvelles technologies. Rien de plus naturel, donc, à ce que l’une des plus vieilles activités du monde, la délation, se mette
à son tour à la page de l’Internet. Ainsi, en Grande-Bretagne, le BSA ?” consortium regroupant les principaux éditeurs de logiciels ?” propose-t-il une récompense aux internautes qui dénonceraient, via son site Internet, les
entreprises consommatrices de logiciels piratés. Il s’agit même d’une offre promotionnelle : toute dénonciation rapportera 20 000 livres sterling à celui qui enverra son adresse e-mail avant le 30 juin 2006. Au-delà, la prime
fond de moitié.A titre indicatif, ce service a permis de déclencher, l’an passé, 420 procédures d’investigation. Rassurez-vous, de ce côté-ci de la Manche, les employeurs ne sont pas en reste. La Commission nationale informatique et libertés
(Cnil) vient, en effet, de poser les conditions strictes dans lesquelles une entreprise pouvait utiliser les données recueillies par les systèmes de géolocalisation par satellite équipant les véhicules de ses collaborateurs. Histoire de restreindre
une certaine tendance au flicage systématique !Et dire que, dans ce dossier Clearstream qui occupe aujourd’hui les esprits, le corbeau à l’origine de l’affaire se contentait du simple courrier postal pour adresser ses missives au juge. Alors que les technologies de l’information
offrent, en la matière, des perspectives de diffusion autrement plus importantes. A bon entendeur…* Grand reporter à 01 Informatique
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