Depuis plusieurs décennies, Intel est le plus gros producteur de semi-conducteurs au monde et cela se vérifie à nouveau en cette année 2020 où le géant a vendu pour presque 73,89 milliards de dollars de puces. Son dauphin Samsung, éphémère numéro 1 mondial en 2018, n’a vendu « que » 60,48 milliards de dollars.
Derrière ces chiffres, il a cependant des indicateurs un peu plus sombres : les différents problèmes de réduction de la finesse de gravure forcent Intel à repousser ses plans pour le 7 nm (en plus de lui faire une mauvaise publicité), AMD commence à le bousculer sur ses trois marchés phares (tours, portables et centres de données), ARM prend du poids (super calculateur, rachat par Nvidia, bascule des MacBook d’Apple), etc.
Et surtout si le chiffre d’affaires est en hausse, il n’en va pas de même du bénéfice, la principale raison étant que son outil industriel – les « fabs » – lui coûte cher.
Les entreprises qui connaissent la plus forte croissance dans le domaine des semi-conducteurs sont ainsi les « fabless », celles qui développent des puces, mais les font fabriquer par des tiers comme c’est le cas de Nvidia, Apple, MediaTek, Qualcomm, etc.
Même bousculé par la compétition, Intel reste un géant, mais il semble inévitable qu’il doive revoir une partie de son modèle pour continuer à innover… et augmenter ses bénéfices.
Sources : IC Insight via EPS News
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