En 2001, deux ans après sa création et fort d’une seule agence, le courtier en ligne spécialisé dans les prêts immobiliers affichait un chiffre d’affaires de 0,8 million d’euros. Six ans plus tard, Meilleurtaux a multiplié ce
résultat par 57. Pour l’exercice 2006, le chiffre d’affaires, publié cette semaine, s’élève à 45,5 millions d’euros. Des résultats dopés par l’augmentation des points physiques.A la fin 2006, le courtier dispose d’un réseau de 45 agences et de 35 franchisés. Malgré ce maillage de plus en plus fin, Internet joue toujours un rôle essentiel. Le média représente 60 % du total de l’activité de la
société. D’autant que le chiffre d’affaires réalisé par les agences elles-mêmes provient à 51 % de clients ayant déposé au préalable un dossier sur le site.‘ Quand nous ouvrons une nouvelle agence, son activité à ses début provient uniquement d’Internet. Les clients déposent un dossier en ligne puis viennent consulter un conseiller. Progressivement, au fur et à
mesure qu’elles grandissent, nos agences gagnent en autonomie. Elles sont néanmoins primordiales pour notre activité, car certaines banques refusent de travailler avec un site Internet ‘, insiste Christophe Crémer, PDG de
Meilleurtaux.
Crédit à la consommation et mutuelle assurance
Cette année toutefois, la société mettra un frein à l’ouverture de nouveaux points physiques. Seulement sept établissements devraient voir le jour. L’ouverture d’une agence en Grande-Bretagne pour les britanniques souhaitant acquérir
leur home sweet home dans l’Hexagone a été abandonnée pour l’instant. La priorité est à l’augmentation des marges.En effet, en 2006, les bénéfices de Meilleurtaux ont souffert d’un léger recul, -7 %, pour se stabiliser à 1,5 million d’euros, malgré une progression du chiffre d’affaires de plus de 73 %. Pour développer ses marges, la
société compte sur la diversification de ses activités.Fin 2006, elle a lancé un service d’assurance pour emprunt immobilier dont elle espère récolter les fruits en 2007. L’accent sera mis sur les services de courtage de crédit à la consommation (0,2 million d’euros de CA en 2006)
et de restructuration de crédits (1,3 million d’euros de CA). ‘ Même si nous sommes peu sensibles aux fluctuations du marché de l’immobilier, nous souhaitons diversifier notre activité vers des services de courtage
d’assurance ou de mutuelle santé ‘, développe Christophe Crémer.Un choix qui pourrait se révéler judicieux alors que la population française vieillit. Et que la Caisse d’assurance maladie poursuit ses déremboursements.
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