L’offre de service que France Télécom met en ?”uvre pour la région bretonne représente un marché sur six années d’un montant global de 300 millions de francs, réparti suivant un principe d’investissements partagés entre le Conseil régional (66 %), les quatre Conseils généraux (22 %), et vingt-cinq villes (12 %) qui constituent l’armature du réseau. Ce contrat répond à l’appel d’offre lancé en 1998 par le Conseil régional de Bretagne, à la suite duquel l’opérateur historique a mis en place un large réseau maillé et toute une gamme de services.Ce nouveau réseau optique breton a pour but principal de fournir des capacités hauts débits aux communautés d’intérêt général (santé, enseignement-recherche, formation continu, etc.), et de susciter la création d’applications et de services innovants, notamment dans les domaines de la télémédecine, la formation à distance et l’enseignement interactif.Dans cette optique, la Bretagne a lancé un appel à projets conjointement avec les Pays-de-la-Loire, qui se doteront également d’un réseau optique Mégalis, reliant vingt et une villes ligériennes d’ici à l’été 2001. Une aide financière de 8 millions de francs sera consacrée aux projets retenus.S’appuyant sur le service Multilan de l’opérateur historique, Mégalis Bretagne est constitué d’une boucle primaire reliant les huit villes principales par fibre optique SDH sur un routage ATM, d’un réseau secondaire de commutateurs ATM sur dix-sept villes, et de trente-quatre points d’accès métropolitain (PAM), qui assurent un raccordement optique dédié vers les universités, les centres de recherches, les centres hospitaliers et autres organismes publics.Grâce à la forte capillarité du réseau, les autres utilisateurs peuvent se raccorder à coût local via des liens loués ou des accès Numéris/ADSL. Les équipements installés à cet effet sont des commutateurs et routeurs fournis par Cisco Systems et Nortel Networks.
Des coûts très abordables
Avec un débit maximal de 155 Mbit/s (il est prévu de monter jusqu’à 1,2 Gbit/s sur le réseau primaire d’ici à 2006) les coûts d’accès restent cependant abordables. Un système de contribution forfaitaire mensuelle, fonction du débit demandé et des durées de connexion, permet de mutualiser les flux et de rendre l’accès aux télécommunications hauts débits le plus large possible (12 800 F ht/mois pour une connexion 20 Mbit/s).A moyen terme, la région souhaite constituer une véritable filière de développement de services à hauts débits, unique en Europe (www.megalis.org) (www.region-bretagne.fr).
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