Avec son Akoya mini E1210, le constructeur allemand s’invite sur le juteux marché des netbooks, ces PC ultraportables à bas coût, dont le succès ne se dément pas depuis déjà plusieurs mois.
Si les fréquences n’ont pas filtré, on sait en revanche quel genre de processeur se cache dans cet Akoya mini E1210. C’est l’Atom, la puce basse consommation d’Intel qui a vocation à équiper les appareils ultramobiles.
Ne cherchant pas à rivaliser sur le terrain du prix avec l’Eee PC (les deux machines ont le même), l’Akoya mini se distingue du marché, en plus de l’intégration d’une nouvelle génération de puces Intel, par la taille de l’écran, un cran au-dessus de ce que font les autres avec ses dix pouces de diagonale. Une plus grande taille qui rime avec certes un poids un peu plus élevé – 1,2 kilo pour 980 grammes pour l’Eee PC – mais sans doute aussi un clavier plus large. Ce qui semble être plutôt une bonne chose, au regard de l’étroitesse des dispositifs de la concurrence.
L’Akoya mini devrait embarquer un bon vieux Windows XP familial, routard en fin de vie, mais OS léger qui a fait ses preuves et qui mange moins de RAM que Vista. La RAM parlons-en, puisque cette petite bestiole embarque un gigaoctet, une quantité qui devrait largement suffire à utilisation bureautique et Internet. On évoque ici et là une version Linux de l’Akoya, mais rien n’est encore précis sur ce sujet.
Une fois encore à contre-courant de la concurrence, ce netbook n’embarque pas de disque à base de SSD mais un classique disque dur de 80 Go. Pour le reste de l’équipement, Wi-Fi en version 802.11n, prise VGA, port RJ45, trois ports USB, webcam avec micro et lecteur de cartes 4-en-1 seraient de la partie. Les mauvaises langues diront que c’est en somme une copie de l’Eee PC, les pragmatiques que cet équipement est désormais devenu la norme sur les PC portables.
Aucune information en revanche en ce qui concerne le circuit graphique, et donc si on a droit à une plate-forme Centrino Atom (processeur + chipset avec vidéo intégrée + Wi-Fi) ou juste à une machine embarquant un CPU Atom. Une puce dont ne connaît pas encore, du reste, les performances réelles. Pas de communication non plus à propos de la nature (technologie et nombre de cellules) et de la durée de vie de la batterie, un point important de ces petites machines vouées à être glissées dans les sacs et être utilisées de façon nomade.
Si l’autonomie, la qualité et la taille du clavier sont au rendez-vous, cette machine pourrait faire de l’ombre à la poule aux œufs d’or d’Asus. Côté tarifs, deux versions sont évoquées : une version de base à 399 euros et une version plus évoluée à 499 euros. On en saura plus à l’occasion de la commercialisation prévue de l’Akoya : à la fin du mois d’août ou au début du mois de septembre 2008.
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