Chaque éditeur d’outils de gestion de contenu y va de sa recette pour promouvoir sa plate-forme. Le britannique Mediasurface, qui sort la version 3.5 de l’application du même nom, table sur la fourniture d’un outil intégré qui demande peu de configuration préalable.
” Répondre à 80 % des besoins courants sans développements supplémentaires “
” Plutôt que de fournir une panoplie d’outils, nous offrons une application globale, rapide à déployer et capable de gérer simplement le changement “, expose Kieran Kilmartin, directeur Marketing Produit.
” En moyenne, 80 % des besoins de l’entreprise en matière de gestion de contenu sont assurés en standard par Mediasurface 3.5 “, ajoute Bruno Millet, directeur des opérations France de l’éditeur.Pour des besoins plus spécifiques, l’éditeur vient d’ajouter à la version 3.5 de sa solution, une API (interface de programmation d’applications) Java composée d’un jeu de classes Java qui offrent une interface de communication avec le moteur d’exécution de Mediasurface.
Une forte capacité d’intégration avec l’existant
Une des spécificités de l’application est d’avoir été conçue pour être intégrée avec l’existant de l’entreprise : serveurs d’applications, outils de création de portail, gestion de la relation client, applications de commerce électronique et autres. Elle comporte à la fois des connecteurs spécifiques (pour BEA Weblogic, TAG Dynamo, Intershop Enfinity, Kinecta Interact) et un kit de développement.” Notre SDK ne se destine pas uniquement à des opérations de syndication de contenu, mais permet aussi de transférer des alertes depuis Mediasurface vers n’importe quelle autre application, y compris propriétaire en ayant recours au mode JMS [Java Message Service, NDLR] “, commente Kieran Kilmartin.
La gestion du contenu s’appuie sur une base Oracle
La solution de Mediasurface repose sur un référentiel appuyé sur un SGBDR Oracle. ” Nous séparons totalement le contenu de sa présentation, de la structure du site ou de la gestion des utilisateurs, explique Bruno Millet. Pour nous, la plus petite unité est un fragment de page, fichier texte, image, ou autre, et non pas une page Web dans son ensemble. La gestion par composant facilite bien entendu les mises à jour de site, puisque seuls les composants réellement modifiés demandent un traitement. “
Intégration avec des solutions tierces pour la gestion de la connaissance
Mediasurface 3.5 offre les habituelles fonctions de gestion de workflow (alertes, règles de traitement, gestion de la rémanence des contenus, automatisation des archivages), ainsi qu’un module de design qui permet en fait l’intégration avec Dreamweaver de Macromedia. L’application comporte même un serveur de distribution (serveur Web avec une API Perl). La gestion de la connaissance et la personnalisation de contenus bénéficient de partenariats avec Autonomy et KMS.Autre spécificité de Mediasurface 3.5, la possibilité d’associer des contributeurs externes à la production de contenu par le biais d’un simple navigateur qui leur permet de placer de nouveaux documents dans le workflow.Mediasurface 3.5, entièrement écrit en Java et appuyé sur XML, est disponible sur des plates-formes Solaris 7.0 ou Linux RedHat 6.2 (noyau 2.2), avec base Oracle 8 et serveur Web Apache 1.3 et serveur LDAP v.3. Des versions Windows et HP-UX devraient suivre. L’application est facturée à la puissance processeur. Il faudra compter environ 1 million de francs pour le système complet tournant sur une machine monoprocesseur à 440 MHz.
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