Le monde de l’audiovisuel et du net entre dans l’ère de la “nouvelle nouvelle économie”, en tenant compte des erreurs du passé aussi bien que des perspectives du marché.D’abord, quelques rappels de bon sens. L’offre ne crée pas forcément sa demande, et le développement d’un média suppose bien sûr un émetteur, mais aussi un public.Les limites à l’internationalisation des centres d’intérêt et audiences : le web, tout d’abord valorisé comme centre fédérateur du “village planétaire”, a surtout été le théâtre d’une concurrence féroce… entre des chaînes de sites d’information locale.Le caractère infranchissable des limites en terme de budget temps impose aux médias nouveaux de prouver une valeur d’usage (ou de divertissement) particulièrement forte.Par ailleurs, la recomposition est déjà engagée. Le retour en arrière par rapport à l’ultra-thématisation se manifeste par la disparition de sites pointus de vidéo sur le net, mais aussi de certaines chaînes thématiques. Le lancement de la télévision numérique terrestre (TNT) devrait accélérer ce mouvement, avec une offre limitée à une grande trentaine de programmes. Et l’heure est à la recherche de concepts fédérateurs : télé réalité, événements sportifs…Enfin, la tendance au pragmatisme et à la flexibilité se confirme. Maître mot de l’après krach de la nouvelle économie, le pragmatisme doit permettre d’éviter d’investir dans des concepts trop aventureux.Dans le même temps, le raccourcissement des cycles d’innovation ?” avec le DVD comme dernier exemple en date ?” ou le caractère parfois imprévisible du public ?” avec le succès, pourtant improbable en terme d’ergonomie, du SMS ?” suggèrent de conserver la flexibilité nécessaire pour attraper les courants porteurs. En supposant que ces derniers se nourrissent cette fois de chiffre d’affaires plutôt que daugmentations de capital !* consultant, nouveaux paysages audiovisuels
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