Avec les nouveaux systèmes de téléphonie cellulaire tels que GPRS (General Packet Radio Services) et, surtout, UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), les applications informatiques vont trouver des réseaux à leur mesure (jusqu’à plusieurs centaines de Kbit/s de bande passante) et ne seront plus confinées dans les 9,6 Kbit/s du GSM. Encore faut-il que tous les maillons de la chaîne communiquent sans problème. C’est le but de la nouvelle association MDI-ng (Mobile Data Initiative-next generation) : rendre la transmission de données sur réseaux cellulaires aussi rapide et simple que sur les réseaux fixes. Elle prend la suite de la ” première ” MDI. Créée en 1996 à l’initiative d’Intel, cette dernière regroupait des constructeurs (Compaq, IBM, Toshiba), des équipementiers (Ericsson, Nokia), quelques-uns des principaux opérateurs européens (Cellnet, Mannesmann, T-Mobil, Telia et Vodafone) et Microsoft. Son objectif était de développer les usages de transmission de données sur GSM. Son champ d’action initial couvrait les fréquences GSM à 900 et 1800 MHz en Europe.
Préparer le passage au mode connecté
Les temps ont changé : la mobilité est plus que jamais à l’ordre du jour, et IP est en passe de détrôner la traditionnelle technique de commutation de circuit sur laquelle repose le système GSM. C’est pourquoi, outre les problèmes d’interopérabilité de terminaux (PC, PDA, téléphones à écran), la MDI-ng examinera également l’impact de l’introduction de la commutation de paquets dans les réseaux de mobiles. Celle-ci amènera un changement fondamental dans la mesure où l’on passera d’un mode non connecté (la connexion se faisant uniquement au moment de l’établissement de l’appel) au mode connecté (la connexion du terminal au réseau est permanente). Enfin, comme toujours dans ce type d’association, MDI-ng ne vise pas à se substituer aux organismes de normalisation, mais à favoriser une mise en ?”uvre uniforme des normes.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.