Plusieurs obtacles sont évoqués. Tout d’abord, ce rachat représenterait une trop forte concentration sur l’Internet avec le cumul des dorsales des deux opérateurs. Il faudra donc vendre la dorsale de Sprint, ce que MCI Worldcom est complètement prêt à faire. Mais il existe un autre point d’achoppement : les deux sociétés sont respectivement en deuxième et troisième positions sur le marché de la communication longue distance outre-Atlantique, ce qui poserait un problème en termes de concurrence.
Sur ce point, Tom Marten, en charge des affaires réglementaires de MCI Worldcom en France, estime que ce n’est pas un vrai problème en ce sens “que les baby bells commencent à faire leur entrée sur ce marché qui s’ouvre à la concurrence “. Et d’ajouter : “Je ne pense pas que la fusion sera bloquée. Cela dépendra des conditions quimposeront les régulateurs.”
Au pire des cas, si MCI Worldcom devait revendre les activités longue distance de Sprint, il lui resterait son activité de téléphonie mobile, un marché qui lui fait cruellement défaut.
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