” Le NAS 6000 signe l’entrée de Maxtor dans le domaine des solutions d’entreprise pour la duplication de données critiques, la sauvegarde, l’archivage et la consolidation. Mais avec un coût qui nous place entre la sauvegarde sur bande, ou support optique, et les solutions NAS usuelles “, explique Bernard Le Moing, directeur Europe des ventes NAS de Maxtor.Ce serveur de fichiers (filer) rompt avec ceux commercialisés jusqu’ici par l’entreprise : NAS 4100, NAS 4300 et, depuis le rachat de Quantum, la gamme des SnapServer. Il se distingue d’abord par sa capacité, jusqu’à 5,7 To, et par sa conception tournée vers la haute disponibilité : alimentations et ventilations redondantes et extractibles à chaud, interfaces réseau redondantes, disques remplaçables à chaud, accessibilité en façade des principaux éléments pour faciliter les opérations de maintenance.Ce NAS 6000 est aussi la première machine Maxtor à adopter un système d’exploitation Microsoft, en l’occurrence une déclinaison de Windows 2000 dénommée SAK (Software Appliance Kit), spécialement adaptée à la plate-forme. Jusqu’ici, Maxtor employait des noyaux Unix modifiés par ses soins. “Mais faire évoluer ces systèmes d’exploitation devenait complexe et coûteux. En adoptant une déclinaison de Windows, nous offrons aussi à nos clients une intégration directe avec les principaux logiciels de gestion des sauvegardes et du stockage du marché, comme ceux de Legato, Veritas ou Computer Associates”, justifie Bernard Le Moing.
Pas de concurrence avec les équipements haut de gamme SCSI ou Fibre Channel
Ce serveur de fichiers exploite de simples disques ATA de 160 Go cadencés à 7 200 tpm, ce qui explique son prix bien inférieur à des solutions SCSI ou Fibre Channel. Bien entendu, les performances brutes resteront en deçà de celles d’une baie EMC ou d’un équipement NetApp haut de gamme, nettement plus chers. ” Si le NAS 6000 n’est pas destiné à héberger une base de données en production très souvent accédée, il est en revanche adapté à la réplication de sauvegarde de ce type de bases “, précise Bernard Le Moing.L’unité de base du NAS 6000 occupe 4U dans un rack 19 pouces, et reçoit jusqu’à douze disques pour une capacité de 1,9 To. Il est possible d’ajouter jusqu’à deux baies d’extension de seize disques pour atteindre 5,7 To de capacité native. L’unité de base reçoit aussi l’électronique du système, à savoir deux processeurs Pentium III, 1 Go de mémoire vive ECC, un contrôleur Raid (0,1 ou 5), un contrôleur SCSI Ultra 160 (pour connexion vers une unité de sauvegarde sur bande) et les interfaces réseau, soit un connecteur Ethernet 10/100 pour l’administration et deux connecteurs Gigabit Ethernet fibre ou cuivre.Le NAS 6000 fonctionne en environnements Windows, Unix, MacOS ou NetWare. Il est livré avec une série d’outils de gestion et d’administration, et fait lobjet de certifications par divers éditeurs de logiciels de sauvegarde et de gestion du stockage, dont Legato, OTG et Veritas.Un système de 1,9 To est facturé 30 000 dollars, puis 25 000 dollars par extension de 1,9 To.
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