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Mauvaises ondes : les opérateurs mobiles rayonnent de bonheur

Bonne nouvelle pour les opérateurs de téléphonie mobile. Selon une étude de l’Agence nationale des fréquences, les antennes-relais qui parsèment le territoire ne présentent pas de risques majeurs pour la santé des populations environnantes.

Le sécrétaire d’Etat à l’Industrie, Christian Pierret, et les responsables de l’Agence nationale des fréquences ont rendu publiques, hier, les conclusions d’une campagne de mesures nationale sur le niveau du champ radioélectrique ambiant.Résultat ? Le niveau du champ électromagnétique relevé est largement inférieur au seuil fixé par la recommandation européenne du 2 juillet 1999, toutes catégories confondues (émetteurs télé, FM, radars DAB et GSM). Reste que ces mesures ont été effectuées sur 135 sites seulement, alors qu’il existe au moins 30 000 antennes réparties sur l’ensemble du territoire.S’agissant des antennes-relais GSM, les rayonnements enregistrés représentent au maximum 1 % du plafond européen fixé respectivement à 41 et 57 volts/mètre pour les réseaux à 900 et 1 800 MHz . Cette unité mesure la propagation des ondes électromagnétiques. En l’état actuel des connaissances scientifiques, les antennes-relais GSM implantées en France ne constituent donc pas officiellement un risque majeur pour la santé publique.” Il ne faut pas passer sa vie la tête collée contre une antenne ! Mais nous n’avons rien découvert de mystérieux en matière de propagation des champs électromagnétiques ambiants “, a toutefois précisé l’un des responsables de l’Agence nationale des fréquences.Cet établissement public créé il y a cinq ans regroupe aujourd’hui 350 experts.Sur ce dossier, et devant les craintes affichées par certaines associations et élus locaux, le gouvernement a choisi d’appliquer le principe de précaution maximale ainsi qu’une politique de transparence totale, a expliqué Christian Pierret.Le ministre s’est par ailleurs déclaré prêt à “sévériser” les normes (de sécurité) admises, sur demande scientifique. Or aujourd’hui les textes européens qui font référence en la matière ne portent que sur les effets thermiques.Pour les effets non thermiques de ces installations, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) continue de mener lenquête. Cette étude épidémiologique est attendue, avec impatience, pour 2004.

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Philippe Crouzillacq