Évincé par Sony de sa place de numéro 1 de l’électronique grand public, le géant est en plein chantier de remise en forme. Sans doute le groupe qui se rapproche le plus de Sony, en terme de positionnement produits. Mais la comparaison s’arrête là, car Matsushita, contrairement à son concurrent, a éprouvé l’an dernier de sérieuses difficultés. Une perte nette de 3,7 milliards d’euros au 31 mars 2002 contre un bénéfice de 41,5 milliards en 2001. Moyennant quoi, Matsushita s’est fait ravir sa place de numéro 1 par Sony, aidé il est vrai par les ventes de la PS2. Tous les segments d’activité sont touchés : de l’électronique grand public (Panasonic, Technics…) aux téléphones cellulaires, en passant par les semi-conducteurs. Le groupe compte sur une avalanche de nouveaux produits et de restructurations pour renouer cette année avec la rentabilité. Mais les analystes sont dubitatifs. Et certains estiment que l’effort de recentrage et l’abandon des activités déficitaires prendront 2 ou 3 ans.
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