Cet organisme, dont la création avait été décidée à l’issue du Conseil interministériel de la société de l’information du 10 juillet 2000, est composé de 23 personnalités qualifiées issues du monde de la recherche et de l’industrie.Rattaché auprès de Matignon, le Conseil se réunira trois fois par an, et jouera un rôle de veille, de conseil et d’alerte sur l’ensemble de la politique gouvernementale liées aux NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication).Il devra en outre assurer ” une meilleure coordination des acteurs publics et privés de la recherche “. Consulté pour tout ce qui touche de près ou de loin à l’économie numérique (projet e-Europe, formation aux NTIC…), le CSTI disposera également d’un pouvoir de recommandation auprès du gouvernement.Ce nouveau pôle de réflexion, sorte de ” think tank institutionnel ” comme on en voit beaucoup aux Etats-Unis, devrait par ailleurs permettre au Premier ministre, Lionel Jospin, de cultiver de précieuses connexions dans l’univers des NTIC.Matignon n’oublie peut-être pas que, sans jouer un rôle central, il sera difficile de faire l’impasse sur la thématique de la fracture numérique lors des prochaines échéances présidentielles.Dans ce domaine, l’Elysée n’est pas en reste et cultive aussi à sa manière ce nouveau jardin électoral. A l’initiative de Valérie Pécresse, conseillère spéciale du président de la République, Jacques Chirac retrouve ainsi périodiquement, lors de tables rondes, les grands acteurs du marché pour évoquer la démocratie électronique ou l’avenir du commerce en ligne.
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