Lors de son showcase à Paris, où nous avons vu entre autres Dante’s Inferno, Electronic Arts a présenté son poids lourd dans la catégorie jeux de rôle. Le sidéral successeur de Mass Effect, astucieusement nommé Mass Effect 2, nous a été confié pour quelques instants. La version présentée était celle de la Xbox 360, la console favorite des Canadiens de Bioware qui, pour le coup, n’ont pas ménagé leurs efforts pour nous en mettre plein les rétines.
Car Mass Effect 2 est bien plus joli que son prédécesseur, lequel était déjà fort agréable à contempler. Le travail réalisé sur les textures des visages et des vêtements laisse pantois, comme vous pourrez le constater dans la vidéo ci-dessous. C’est joli et ça bouge bien : notre séance d’essai ne nous a pas fait tiquer sur l’animation des personnages, l’aspect marionnettes Thunderbirds du premier épisode ne se faisant plus remarquer. Une palanquée d’acteurs de Hollywood prêtent leurs traits aux personnages ; on reconnaîtra entre autres Seth Green, Adam Baldwin, Martin Sheen, Carrie-Anne Moss et Tricia Helfer. Beau casting !
Mass populaire
Techniquement, Mass Effect 2 se place au sommet de la hiérarchie : seul Final Fantasy XIII semble capable de lui chercher des poux sur la tête, et encore c’est une question de goût. Le style Bioware est devenu incontournable pour les joueurs occidentaux, avec son rendu visuel toujours plus tourné vers le réalisme, la hard science et le space opera. En clair, cela veut dire que l’on y croit, que les lieux et les objets ont l’air d’être vraiment fonctionnels et qu’il est possible de demander du feu pour allumer sa cigarette à l’extraterrestre du coin. Ou aux droïdes, bien qu’ils nous semblent un peu obtus du processeur…
Mass Effect 2 démarre d’ailleurs par des séquences où le héros, Shepard, est confronté à des robots reprogrammés : auparavant chargés de votre sécurité, les tas de boulons – ces ingrats – se mettent à tirer sur tout ce qui bouge. L’occasion idéale de tester l’ergonomie des phases de combat et son système de menus, pas vraiment souple lorsque l’on utilise un pad mais un peu plus efficace s’il est pratiqué avec un clavier et une souris. Plus beau, mais refusant les changements au profit d’un conservatisme éprouvé, Mass Effect 2 séduira sans mal ses fans, qui ont déjà marqué d’une croix rouge le 28 janvier dans leur agenda. Ceux qui n’avaient pas été convaincus par le premier volet à cause du rythme nonchalant et de la facilité des combats pourront peut-être réviser leur position, la superbe plastique du titre pouvant appeler l’indulgence.
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