La frontière entre l’anonymat partiel et total, c’est l’adresse IP. C’est elle qui peut localiser géographiquement une personne ayant accédé au réseau (internet, Usenet). Dans le cas de petites entreprises ou d’individus, l’enregistrement au registre Whois (qui fait le lien entre adresse IP et la machine connectée au réseau) ne permet que de remonter au fournisseur d’accès. Lui-même peut ensuite fournir les coordonnées exactes de l’abonné s’il les a et si elles ont été vérifiées. Les entreprises qui possèdent leurs propres domaines sont enregistrées à Whois sous leur nom.
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S’ouvrir un compte de messagerie gratuit.
Hotmail, Yahoo!, 01net, Free, Caramail, etc. donnent la possibilité d’ouvrir un compte de messagerie gratuitement. Il est ensuite facile de s’enregistrer sur les groupes désirés. -
Modification du champ ” from “.
La plupart des logiciels ou sites permettant de poster des messages sur les forums offrent cette possibilité. Il suffit de choisir le pseudonyme de son choix, voire d’entrer une adresse qui n’existe pas (on voit souvent nospam@nowhere. com). -
Cybercafé.
Poster d’une machine autre que la sienne est le moyen le plus évident de cacher son adresse IP. -
Se borner à la consultation.
C’est encore le meilleur moyen de rester discret. Cette attitude semble être celle de la plupart des entreprises ou de leurs employés. -
Anonymiseurs.
Ces serveurs relais masquent l’adresse IP et se substituent à l’internaute. Quelques-uns ne sont pas filtrés par les fournisseurs d’accès. Entrent également dans cette catégorie les sites qui permettent d’envoyer des e-mails via http. -
IP spoofing.
Ou address spoofing. Cela consiste à se faire passer pour quelqu’un d’autre en utilisant son adresse sur le réseau. C’est une technique qui a souvent été utilisée lors d’attaques sur le réseau. Elle permet, par exemple, de faire croire que la connexion ou le message reçu proviennent d’un compte autorisé.
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