La bonne résolution de Mark Zuckerberg en 2017 ? Faire un tour complet des Etats-Unis pour rencontrer les Américains, les vrais. Le patron de Facebook a publié une longue lettre dans laquelle il dresse un premier bilan. Pour lui, Facebook ne va pas assez loin en matière de relationnel, il doit être capable de créer des relations en plus de connecter des personnes qui se connaissent déjà.
Trois histoires de changement
Dans cette réflexion, Mark Zuckerberg illustre son propos au fil de trois histoires. La première est celle d’anciens héroïne-addicts aujourd’hui désintoxiqués. Zuck réalise que la désintoxication n’est que le début d’un long calvaire. Pour s’en sortir, les anciens drogués doivent se détacher de toute leur ancienne vie. Sinon, la rechute est assurée.
Deuxième histoire, dans l’Indiana. Zuckerberg visite un centre de justice pour mineurs et découvre les défauts de l’administration américaine. Meurtriers, voleurs et élèves turbulents sont logés à la même enseigne. Le patron de Facebook se rend donc compte qu’on contraint ces enfants à se fréquenter et à s’influencer négativement.
Enfin, Mark Zuckerberg raconte ses rencontres avec des familles d’états pauvres qui rêveraient de changer de vie. Problème : la peur de perdre leurs entourages et de se retrouver abandonnées les contraint à ne pas oser changer de vie.
A travers ces trois récits, Mark Zuckerberg réalise ce que Facebook peut faire et ne fait pourtant pas : « Facebook s’est concentré sur connecter des personnes qui se connaissent déjà ». « Mais il se pourrait que connecter des gens qui devraient se connaître soit tout aussi important. ».
Mark Zuckerberg décrit un nouveau Facebook qui aiderait d’anciens addicts à rencontrer de nouvelles personnes, loin de leurs anciennes fréquentations. Ces nouveaux algorithmes permettraient également à des jeunes sur une mauvaise pente d’aller vers des personnes les tirant vers le haut. Enfin, Facebook aiderait les personnes qui souhaiteraient déménager à ne pas se sentir abandonnées dans leur nouvelle vie.
Déterminer les êtres compatibles ?
Autrement dit : Zuckerberg imagine un Facebook qui jouerait les sites de rencontre. Le plus grand des réseaux sociaux déterminerait à travers différents algorithmes si deux personnes sont « compatibles » afin de les inciter à se rencontrer.
« Je ne suis pas candidat »
Que cache le tour des Etats-Unis de Mark Zuckerberg ? Si beaucoup prédisent une candidature à l’élection américaine de 2020, Mark Zuckerberg a profité de ce long post pour clarifier sa position : « certains me demandent si ce défi signifie que je me lance en politique, je ne me lance pas ». En attendant Mark Zuckerberg semble avoir de nouvelles ambitions pour son réseau social : le transformer en créateur de relations.
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